Publié le 21/11/2012 08:55
entretien. Le CNC dans l'escarcelle.
Entre frottement de l'acier et baguette magique, Michelle Rollin a encore fait des étincelles./ Photo DDM, Didier Pouydebat.
Publié le 22/11/2012 09:50
Saint-Alban. Championnes de France!pétanque
C'est une grande première et l'Amicale Bouliste Saint Albanaise était largement favorite. Aussi, les filles ont brillamment assuré ce statut en s'imposant avec aisance: Saint Alban vient d'ouvrir le palmarès du CNC (Championnat National des Clubs) féminin, une juste récompense pour toutes ces filles méritantes. L'équipe victorieuse était composée de : Daniel Martinez et Stéphane Rollin (coachs), Marie-France Clastot, Elise Ramond, Karine Zenatti, Audrey et Céline Bandiera et Michèle Rollin. Une saison pleine de promesses pour ces jeunes femmes passionnées. Bravo à elles.
Déja titrée à maintes reprises dans des configurations beaucoup plus classiques, Michelle Rollin exprime un point de vue comme toujours très intéressant sur cette toute première édition du championnat des clubs féminins remporté avec maestria par les Saint-Albanaises, dimanche dernier, à Saint-Pierre-les Elbeuf. Rien de tel qu'un (bon) coup de baguette magique de la part de la bonne fée de service…
Que faut-il retenir de cette compétition ?
Son aspect hors du commun, en tout cas générateur d'une ambiance très différente de celles des autres épreuves, hormis peut-être la Coupe de France. Une compétition dont la philosophie correspondait à notre état d'esprit. Cette victoire est un aboutissement collectif, avec des dirigeants aux petits soins pour les huit joueuses qui ont participé à l'aventure.
Jugez-vous cette compétition assez crédible pour la mise en valeur des féminines ?
Complètement ! Déjà, il faut rendre hommage aux organisateurs pour la qualité de leur suivi. D'autre part, le niveau de difficulté technique était assez élevé même si on ne retrouvait pas les têtes d'affiche habituelles. La preuve, contre Châteaudun, nous perdons trois têtes-à-têtes.
La suite des événements a fait office, quelque part, de déclic ?
Absolument. À travers les succès en doublette, la mécanique était lancée, et pour de bon. Il y avait une possibilité de rattrapage qui n'existe guère lors d'un championnat de France où celui qui perd la première partie se retrouve au pied du mur.
Serez-vous d'attaque en 2013 pour la défense de ce titre ?
Cela demande une réflexion approfondie car la compétition dans la longue durée, c'est beaucoup d'investissement, de sacrifices. Avant d'envisager de le remettre en jeu, s'il fallait le dédier à quelqu'un à titre individuel, ce serait à Stéphane. Sa présence à mes côtés a énormément pesé dans la balance. Je tiens également à remercier Daniel Martinez, Michel Contaut et son épouse.
Recueilli par Philippe Alary