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Publié le 21/11/2012 08:55

Serge Lourde, Céline Beaumes et Brigitte Jisseau espèrent bien que la bonne étoile continuera de scintiller au-dessus de leur tête./ Photo DDM, Didier Pouydebat - Tous droits réservés. Copie interdite.
Serge Lourde, Céline Beaumes et Brigitte Jisseau espèrent bien que la bonne étoile continuera de scintiller au-dessus de leur tête./ Photo DDM, Didier Pouydebat ()

Serge Lourde, Céline Beaumes et Brigitte Jisseau espèrent bien que la bonne étoile continuera de scintiller au-dessus de leur tête./ Photo DDM, Didier Pouydebat

Rieux-Volvestre, Colomiers et Saint-Alban représenteront la Haute-Garonne au troisième tour de la plus ouverte de toutes les épreuves organisées par la FFPJP.

Francescas. Que les plus chauvins des aficionados de Haute-Garonne nous pardonnent bien volontiers. Mais s'il fallait faire émerger un nom et un seul parmi les rescapés de la zone regroupant Aquitaine et Midi-Pyrénées, ce serait celui de ce petit village du fin fond du Lot-et-Garonne. Village dont les ambassadeurs (en étui), pourtant totalement inconnus au bataillon, se sont offert le luxe de terrasser La Bastide-Saint-Pierre au tour précédent. On l'aura compris, le péché d'orgueil n'a pas plus sa place en Coupe de France que l'insuffisante prise en considération de l'élément féminin. Voilà donc les favoris prévenus. On pense à Saint-Alban, qui recevra Saint-Affrique à une date restant à fixer. En effet, le bon déroulement de l'incontournable challenge honorant la mémoire de Guy Valenti ne saurait faire l'objet de la moindre anicroche concurrentielle le samedi 15 décembre.

On pense aussi à Rieux-Volvestre, qui, cette fois, partira avec les faveurs du pronostic face à Mercuès. L'avantage du terrain est un paramètre non-négligeable même si un éventuel transfert sur une aire de jeu à l'abri du mauvais temps est une hypothèse à ne surtout pas exclure. En tout cas, cette équipe lotoise ne fait pas, sur le papier du moins, aussi peur que sa proche voisine gourdonnaise emmenée par Simon Cortès.

Reste le cas particulier columérin. Le fief palois dit de «Pasteur», rejoint en début d'année par Christophe Delisle, est, juste après Bassens, ce qui se fait de plus redoutable à ce stade de la compétition. Outre l'ancienne icône lourdaise (de Sarsan) et son épouse Agnès, les Coppa et autres Ranquine ont tout d'un épouvantail. Ce sera l'occasion pour les protégés de Richard Dorado et «Loulou» Morales de prendre une revanche sur un hôte qui les avait battus en 2003-2004 dans son pré-carré du Parc Lawrence alors que la météo, pour le moins pluvieuse, pouvait laisser envisager la perspective de l'équivalent du «terrain de repli» (soit, le boulodrome couvert) cher aux rugbymen. Sur le chemin de retour - Damien Fournes s'en souvient certainement !- certains grincements de dents s'étaient fait entendre même si, intempéries ou pas, les Béarnais de l'excellent «Jojo» Escudé s'étaient imposés à la régulière. De bien belles affiches en tout cas…


Long est le chemin…

Contrairement à une idée reçue, la fin de l'année civile (date-butoir le dimanche 16 décembre, N.D.L.R.) ne correspond pas à la fin de la phase du duel à l'ombre du couperet. Pour espérer se retrouver dans tel ou tel «chapeau» à quatre équipes le samedi 23 février prochain, nos trois représentants devront franchir un quatrième tour selon la formule faisant la part belle à l'élimination directe. Un quatrième acte susceptible d'être disputé entre la fin du mois de décembre (mais si !) et le dimanche dix février 2013.

Philippe Alary

Tag(s) : #Coupe de France

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