Philippe Arrouy : «L'amitié d'abord»
Martres-Tolosane (31) - Sur le gril. Challenge Coco Jourda
Difficile de retranscrire le ressenti de Philippe Arrouy à l'occasion du challenge «Coco Jourda» organisé samedi dernier du côté de Martres-Tolosane. Et pour cause, depuis qu'Eric Pailhas a rejoint ledit Jourda au paradis des boulistes, Philippe Arrouy est ipso facto le dernier survivant de la triplette qui enflamma Marseille en 1989 à l'occasion du légendaire concours éponyme. Mais pas seulement. Morceaux choisis…
Que représente ce challenge ?
Beaucoup d'émotion, forcément, vu les souvenirs de jeunesse que cela fait remonter à la surface. Vous savez, les équipes unies par des liens d'amitié indéfectibles sont celles qui marquent le plus les esprits, j'en suis persuadé.
Ce fut le cas de celle que vous formiez à Palaminy ?
Oui, un club mythique piloté de main de maître par André Fauré. Il faut savoir qu'en plus d'être un joueur d'exception qui méritait d'être comparé à l'autre «Coco» (Lagarde, N.D.L.R.) dans la mesure où il pouvait jouer un après-midi entier sans manquer une boule, Jourda était un homme très sociable. idem pour Eric, un modèle de gentillesse et de talent.
Il se raconte beaucoup de choses à propos de l'épopée de 1989 ?
Oui, et plus ou moins vraies. Eric Pailhas avait déjà des soucis sans aucune corrélation avec l'après Marseillaise. De plus, le public s'est montré très respectueux, notre défaite en finale face à l'équipe emmenée par Jean-Louis Carlin n'est pas à mettre sur le compte d'un contexte hostile. À la limite, si jalousie il y avait, elle pouvait émaner de la Haute-Garonne.
Quand se situe la cassure d'ensemble en termes d'ambiance générale ?
Dans les années «90», quand la pétanque connaît alors une trajectoire identique à celle du rugby où l'intérêt prend le pas sur la complicité. Nous autres Commingeois savions gagner autant que perdre.
Ces valeurs expliquent une popularité jamais démentie ?
Je joue beaucoup moins qu'avant, mais c'est vrai, le clocher reste le clocher. Ceci est valable à Mazères ou j'habite comme à Labarthe-Rivière où je suis licencié.
Quelques patronymes à citer pour finir ?
Oui, Pierrot Galès, Michel Dubois, Guy Dupeyron dit «Mimile». Entre autres..
Recueilli par Philippe Alary
souvenir : PINSAGUEL , philippe ARROUY , lionel CABARTIER et moi , super tir de lionel pour nous faire gagne et super soiree au GIPSY enfin ....................amities . phillipe