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Les «Onde» père et fils peuvent avoir le sourire, ils sont champions de France ! Ph. J.-M. C.

Publié le

Le Championnat de France de jeu provençal en doublette avait lieu ce week-end, à Castelnaudary.

La fiche technique de la finale : Éric Onde-Kevin Onde (Port-Saint-Louis, CD 13) bat Romain Nambot-Thomas Rabat (Chatelaillon-plage, CD 17) 13- 8.

Evolution du score : 0-3. ; 3-3 ; noyé ; 6-3 ; 8-3 ; 10-3 ; 10-4 ; 12-4 ; 12 – 5 ; 12-8 ; 13-8.

Pour la première fois de toute l'histoire de la FFPJP, un père et son fils ont été consacrés sur le pavois provençaliste, hier, sur le site chaurien de Pierre-De-Coubertin.

C'est sous le signe du renouvellement en profondeur que la dernière ligne droite a été placée, hier, sur les bords du canal du Midi. En effet, même parmi les observateurs les plus assidus des longues distances, personne n'attendait les outsiders, qui en provenance de l'Aveyron, du Calvados ou de la Charente-Maritime allaient être à la fête dans de telles proportions. Autant dire qu'Éric Onde et son fils Kévin faisaient figure de grandissimes favoris lorsque fut formé le dernier carré, hier matin. Et pour cause.

Tombeurs des Gardois couronnés sur le cours Foucault-de-Montauban l'été dernier, les sociétaires du club de Port-Saint-Louis se sont rappelés au bon souvenir de tous ceux qui les avaient vus atteindre ce même stade de la compétition dans la Cité d'Ingres. Et, ce, en ne laissant pas l'ombre d'une chance à leurs rivaux Normands (13-3) manifestement plus habitués à évoluer entre six et dix mètres.

Histoire de famille

Restait toutefois à ne pas trébucher sur la dernière marche, la nouvelle vague en provenance de Charente-Maritime ralliant elle aussi de plus en plus de suffrages après avoir éjecté sans ménagement (13-3 également) du carré d'honneur le duo sud-aveyronnais, composé de Michel Soulages et Florent Montoya. Fort heureusement et sans le moindre parti pris, le déroulement des opérations, en dépit d'un certain déchet dans le «money-time» (six boules de match manquées en l'espace de deux mènes !), allait sourire à des vrais adeptes de cette magnifique discipline sportive.

Quelques minutes avant le jet du but de l'épilogue, au moment où le protocole battait son plein, Alain Valéro en personne a esquissé quelques pas de danse pour le plus grand bonheur des bénévoles tout de bleu vêtus. Bleu, comme le ciel de Provence, cela va de soi. Et dans le Lauragais, le soleil n'a pas fini de briller.

Ph. A.

Tag(s) : #Provençal, #Championnats de Ligue et France

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