Boules - Pétanque. Sur le gril. La recrue phare du TPO.
Le grand retour du maître à jouer de bonne souche commingeoise en Haute-Garonne, au TPO, est un bien beau cadeau d'étrennes que nos lecteurs ouvriront avec grand plaisir. Morceaux choisis.
Qu'est-ce qui vous a incité à refermer la parenthèse gersoise ?
Le besoin de voir les choses différemment, tout simplement ! Vous savez, la remise en question n'est pas l'apanage de telle ou telle discipline sportive. Un pétanqueur qui se fait une certaine idée du haut niveau est un pétanqueur qui s'exporte. Je considère à ce titre le confort comme un frein à toute progression et le fait de rejoindre le TPO va me permettre d'aller de l'avant.
D'aucuns ont évoqué le terrible coup d'arrêt briviste de 2014 comme le début de la fin de l'équipe de Lalanne-Arqué ?
C'est excessif et même inexact. Avant ce quart de finale perdu face aux futurs champions de France Columérins, nous venions d'accomplir une performance significative aux dépens de la triplette emmenée par Christian Fazzino. Regardez l'agencement d'un calendrier de la pétanque d'un bout à l'autre de l'année civile et vous comprendrez qu'il est difficile de ne pas éprouver une ceratine saturation à un moment ou à un autre !
Toulouse, c'est comme un nouveau départ, à 51 ans ?
Oui, en même temps qu'un vrai challenge. La dernière édition de «La Marseillaise» a consacré pour de bon Cédric Salvini, mais il fait savoir que mon coéquipier est avant tout un ami. J'avais d'autres propositions, je ne vous le cache pas, mais…
Vous avez fait le choix qui vous ressemble, vous que l'on sait très attaché à vos valeurs ?
Oui, la famille et l'amitié sont des notions qui comptent énormément. Patrick et Didier, mes frères, mon fils Anthony ont signé à Labarthe-Rivière, mon beau fils Alex est à Saint-Martory et Nicolas a Roquefort , Pascale, mon épouse, s'est engagée à Lécussan. Rien n'est figé, et qui sait si un jour nous ne serons pas tous licenciés au même endroit !
Se maintenir dans un contexte aussi concurrentiel que celui inhérent au poste de tireur de tête, c'est difficile ?
Très ! La différence avec un jeune bombardier plein de fougue se fera sur l'expérience, la lecture du jeu, le sens tactique. Exactement comme avec la charnière sur un terrain de rugby lorsque deux packs et deux lignes de trois-quarts sont d'un niveau équivalent !