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Publié le 19/02/2014 à 03:51, Mis à jour le 19/02/2014 à 08:35 | 1

Coupe de France (16e).

Olivier Rousseaux/ Photo DDM, D.P

Il n’est ni peintre et encore moins douanier. En revanche, Olivier Rousseaux a vraiment le profil du «taulier» vénéré par les aficionados de n’importe quel sport collectif. Carrure imposante, regard perçant à l’image de son mental d’acier, discours sincère excluant toute langue de bois, le jeune (41 ans) mais néanmoins expérimenté leader saint-albanais brosse le tableau à quatre jours de la grande échéance de Coupe de France du côté de Bassens.

Que représente ce rendez-vous majeur de la saison ?

On a beau avoir déjà atteint ce stade de la compétition par le passé, on se doit de se surpasser pour montrer qui nous sommes. Exister, ce n’est pas se contenter de participer. À plus forte raison quand une épreuve suscite un engouement exceptionnel comme c’est le cas de la Coupe de France.

Faites-vous vous aussi des comparaisons avec le ballon ovale, que vous aimez beaucoup d’ailleurs ?

Bien sûr, il faut par exemple que naisse un amalgame entre anciens et nouveaux venus. Après, il y a sans doute un surcroît de motivation individuelle à la pétanque. La comparaison qui me semble la plus pertinente, c’est celle entre le pétanqueur et le buteur seul face aux barres.

Notamment lors du tête -à-tête ?

Certainement, c’est là que le compétiteur révèle sa nature profonde. Personnellement, tomber sur Claudy Weibel ou sur un inconnu de Saint-Florent-sur-Cher m’est bien égal. Tous ceux qui se retrouveront à Bassens ce week-end auront mérité d’y être. Ils devront inversement justifier la confiance que le staff a placée en eux. Cela rejoint l’aspect individuel évoqué précédemment. Si on a été retenu aux dépens d’un autre vu que les places sont très chères, on doit montrer à cette personne que l’on n’a rien usurpé non plus.

Ne pas avoir vécu jusqu’au bout la précédente épopée, c’est un regret ?

Non, la vie commande de faire des choix et le mien a été celui de donner la priorité absolue à mes obligations familiales, tout simplement. Au niveau qui est le nôtre, il est évidemment hors de question d’évoquer le moindre professionnalisme comme c’est peut-être le cas dans d’autres clubs. Ou d’autres sports !

Un mot sur l’aspect technique ?

Je me sens bien au poste de milieu, dans le rôle du meneur de jeu qui alterne le tir et le point. Je me considère comme un compétiteur donnant le meilleur de lui-même une fois dans le rond, voilà.

Recueilli par Ph. Alary

Tag(s) : #Coupe de France

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