Pour leur 14e édition, les Masters de Pétanque commencent cette année à Leucate (6-7 juin). Le début d’un long feuilleton qui servira de préparation aux prochains Championnats du Monde à Marseille, du 4 au 7 octobre. Pour l’occasion, Quarterback, la société organisatrice des Masters, a accordé une Wild Card à quatre mythes de la discipline : Fazzino, "Passo" Schatz, Miléi, sans oublier Marco Foyot, lequel s’attend à une belle bagarre durant tout l’été.
Marco, tu retrouves les Masters de Pétanque dès la première étape de Leucate. Dans quel état d’esprit abordes-tu la compétition ?
Avec l’envie de se faire plaisir. On a une wild card de la part de l’organisation, et on n’a pas monté une petite équipe. On est quatre champions du monde, avec Fazzino et Michel Schatz "Passo". Miléi n’est pas là pour Leucate, mais ça va déménager, on ne devrait pas s’emmerder. Et puis, l’expérience devrait parler.
C’est tout de même un vrai challenge pour vous. Vous partez dans l’idée de créer la sensation ?
Je crois que tout le monde connaît nos qualités. On va les emmerder, c’est sûr ! Et puis, on a reçu un vrai plébiscite sur internet. On est l’équipe préférée, on a un vrai challenge à relever pour tous les nostalgiques. Ca fait vraiment plaisir. On fait peut-être partie de l’ancienne génération, mais on est loin d’être morts, et j’espère pouvoir le montrer au public durant cette campagne 2012. Le pire, c’est qu’on peut même gagner ces Masters.
En face, il y aura tout de même du lourd, avec notamment les sélectionnés français pour le championnat du monde…
Effectivement, ils emmènent quand même ce qui se fait de mieux en ce moment avec Suchaud, Lacroix, Le Boursicaud et Dylan (Rocher). Ils seront favoris. Mais maintenant, j’attends d’observer leur stratégie de jeu. Ils vont devoir trouver une alchimie pour que ça fonctionne. Monaco est là aussi, ça devrait donner des duels très intéressants. Mais nous, on y va pour aller à Nogent-sur-Marne, au Pavillon Baltard, et gagner la finale. Ce serait magnifique.
Tu vas aussi retrouver l’équipe de Madagascar, que tu manage en vue des championnats du monde. Cela va être particulier pour toi ?
Oui, ça va être amusant. Maintenant, je crois que ça va me permettre d’apprendre beaucoup sur eux à cette occasion. De repérer les failles, s’il y en a, dans leur jeu. Cette analyse sera importante à quelques mois des Mondiaux. On va régler les derniers détails, se confronter aux meilleures équipes. Eux aussi vont peut-être apprendre de moi, plus concrètement.
Tu prends en main cette équipe nationale, c’est un nouveau challenge pour toi. Comment se sont fait les contacts ?
Il y a un mois, j’ai signé un contrat pour être directeur sportif et coach de cette équipe nationale de Madagascar. J’ai rencontré le président de la Fédération, et cela s’est fait naturellement. J’étais très intéressé par un projet comme celui-ci. Désormais, on fait une tournée en France, avec des exhibitions, etc… C’est sympa pour eux, on va dire qu’ils « s’acclimatent » avant les championnats du monde à Marseille qui auront lieux début octobre (du 4 au 7 octobre). C’est un véritable challenge pour eux. Ils sont quand même vice-champions du monde. Et c’est une nation qui me plait. J’ai failli prendre en main le Sénégal, et même le Luxembourg, mais ces garçons m’ont beaucoup séduit.
Quel est ton rôle au sein de cette équipe ?
D’abord, ils ont une mentalité qui me plait. Une force aussi, et moi je leur apporte ma présence, je les aide à évacuer la pression. Je leur donne ce petit coup de pouce stratégique sur les mènes importantes. Ils ont aussi cette nonchalance et cette fraîcheur naturelle très importante dans la pétanque. Ils ne font pas passer leurs émotions. Ce sont les Brésiliens de la pétanque. Quand je les regarde, je me revois trente ans en arrière. Et je suis aussi tombé amoureux du pays.
Propos recueillis par Victor Guilloteau sur le site de SPORT MAG
ILS Y ETAIENT AUSSI...... ?????
on se demande pourquoi....
mais je le connais celui-là....
un groupe... apparement ils se connaissent...