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  • David Bouchet et le CB Buffebiau ont fait sentir le vent du boulet aux Provençaux.
    David Bouchet et le CB Buffebiau ont fait sentir le vent du boulet aux Provençaux.
 
 
Publié le  , mis à jour 

l'essentielLa malédiction de la "Promotion" a encore frappé, samedi dernier, du côté de Bergerac, où Villefranchois et Castelginestois n’ont fait que passer.

Un romancier – Christian Signol pour ne pas le nommer – contribua naguère à la notoriété de la Dordogne à travers sa fameuse trilogie "La Rivière Espérance".

Côté haut-garonnais, il a plutôt été question d’étiage tant nos représentants ont vite disparu du site de Picquecailloux sous le regard pourtant attentif et bienveillant de Brigitte Sans. Et pourtant… Après avoir réduit l’écart en l’espace d’une mène fabuleuse (7-0, puis 7-6), David Bouchet, "Jason" Uhlmann et Cédric Oulieu ont eu dans la foulée la possibilité d’aller droit au but. Hélas, sur sa dernière munition, le dernier nommé a manqué la cible vraisemblablement synonyme de break définitif. Les sociétaires de la Boule Verte de Biver, tout près de Gardanne, ont repris leurs distances (8-6) et, en dépit du gaspillage d’une boule de match (12-6), enfoncé le clou juste après la pause déjeuner : 13-6. Les protégés de Serge Delpy, qui avaient démarré en trombe aux dépens de Rhodaniens comme victimes d’une noyade par hydrocution (13-3 !), ont rejoint leurs proches voisins villefranchois sur la voie de garage, le billet directement qualificatif ayant été composté par le sympathique "Dédé" Baradat et ses colistiers de Cesson où l’on ne joue pas uniquement au handball…

Pour ce qui est des "papys", pas grand-chose à se mettre sous la dent non plus hélas, les parcours des Roquettois et des Columérins, respectivement pilotés par Christian Raynaud et Marie-Madeleine Clamens, s’achevant, trois jours plus tôt, en 32es de finale.

Un barrage sur la rivière désespérance
Un barrage sur la rivière désespérance

Un, deux, trois, feu rouge, version Bernard Peironne

La pétanque en infériorité numérique, vous connaissez ? Toujours est-il que dimanche dernier, les Charentais ont terminé leur quart de finale avec deux joueurs seulement sur l’aire de jeu. Soit l’équivalent de "Mission impossible" lorsque l’on est mené (11-8) par trois Lozériens qui n’avaient absolument pas besoin de ce coup du sort. En tout cas, ce fait de jeu pour le moins rarissime a marqué les esprits. Trois fautes dans la partie, le règlement est formel : carton jaune, carton orange (boule annulée), carton rouge. Exit, donc, le fautif qui a, entre autres, oublié de "marquer le bouchon" alors que celui-ci s’était déplacé. "Nous ne faisons pas ça de gaieté de cœur, nous sommes là pour faire respecter un règlement qui participe à la crédibilité de la pétanque", expliquait le principal intéressé (notre photo). Détail intéressant, le public, souvent enclin, manque d’éducation sportive oblige, a sifflé bêtement les arbitres, a parfaitement compris la sanction, l’explication de Jean-Luc Robert au micro n’étant pas étrangère à l’absence de "bronca". Tant mieux !

Philippe Alary
Tag(s) : #Championnats de Ligue et de FRANCE, #Haute-Garonne

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