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Boules - À la une. Triplette masculine. Ce week-end à Strasbourg.


«Franchement, c'est fabuleux !» Loin de se mettre martel en tête au regard de la confrontation à venir face aux Varois tenants du titre, Thierry Jullia préfère savourer l'instant présent. Ce Pointin dans l'âme et dans le cœur (il est certes né à Saint-Gaudens il y a un demi-siècle, mais sa mère habite toujours le charmant village riverain de la Garonne) n'est pas sans ignorer que les qualifications des Commingeois ne sont pas ou plus, c'est selon, légion. Du moins, pour l'épreuve reine en triplette. Celle qu'il a constituée aux côtés de Juan Escudero et de Tony renvoie à la trilogie «papa» (au sens figuré), «tonton» et «neveu». Car Juan, l'ancien Montréjeaulais et frère de «Manu», est bien l'oncle de Tony, et Thierry, le taulier de l'équipe. «Parvenir en demi-finale à Revel, ce n'était vraiment pas gagné d'avance. Rendez-vous compte, le «petit» (Tony, NDLR) n'avait même pas dix-huit ans lors du championnat départemental, et le voilà au France et au Trophée des Villes !»
Fidèle à ses habitudes
Après ce qui n'est même pas l'équivalent d'une mise au vert de l'autre côté de ses chères Pyrénées, notre interlocuteur ne va rien changer à ses habitudes : «Des séances d'entraînement dirigé poussées à fond ? Certainement pas ! De même, se fixer un objectif incompressible ne sert à rien. Passer la phase de poule, quitte à ce que ce soit en deuxième position (1) derrière Lacroix, Robineau et Rocher, serait déjà une bien belle performance, pas vrai ?».
En tout cas, du côté de Pointis-de-Rivière, on ne va pas manquer de vibrer aux exploits du Petit Poucet de service. Et si, à défaut de bottes de sept lieues, l'ogre dracénois n'avait qu'à bien se tenir ?
(1) Les autres adversaires potentiels des Pointins sont les Foréziens (Berardier, Cegarra et Garcia, de Rive-de -Gier) et les Isariens (Fabien Couverchel, Florentin Couverchel et Goncalvès, de Crèvecoeur le Grand) représentants de la ligue des Hauts de France.
Des racines et des ailes, des villages et des clubs
Pointis- de- Rivière, Pointis -Inard, Labarthe-Rivière, Labarthe-Inard… Hormis quelques fins spécialistes de toponymie commingeoise et autres érudits (parmi lesquels, Emile Dupeyron et Zoé Gauthier), l'observateur en provenance de l'extérieur a largement de quoi se retrouver désorienté. Pour faire simple, autant conserver les appellations autochtones. Le «PRS» (Pointis de Rivière Sport Pétanque) piloté par Jean-Claude Fauré ne sera pas confondu avec la Boule Pointine chère à Alain Marque, lequel a longtemps été sociétaire du club voisin avant de porter sur les fonts baptismaux, fin 2016, «La Pointine». Distant d'une vingtaine de kilomètres à peine de Pointis -de -Rivière, Pointis -Inard, l'un des deux derniers rescapés du secteur encore en lice en Coupe de France, ne compte qu'un seul club, l'Amicale sportive bouliste, dont la tête de liste n'est autre qu'Alain Joucla. N'oublions pas – pour la route- la Joyeuse Pétanque Inardaise, vitrine sportive de Labarthe-Inard.
Philippe Alary
Rectficatif!!!
Philippe s'est laissé emporté par sa verve dithyrambique en parlant du Comminges....
Mais comme il le dit si bien, il "aurait dû" prendre conseil auprès des Commingeois avant de parler du club de Labarthe Inard... qui est en sommeil depuis 6 ans. Depuis le départ vers la région toulousaine de son dernier président Pascal Perret pour raisons professionnelles. Pascal qui avec son épouse Magdalena est actuellement licencié à Rieux Volvestre. (Si mes renseignements sont toujours d'actualité).
Ou alors Philippe voulait il parler de Labarthe Rivière qui a été jusqu'en ces derniers années LA vitrine sportive du Comminges et de la Haute-Garonne?
Zoé