Montréjeau - Une promotion en tête de gondole

Publié le 30/05/2018 à 03:53, Mis à jour le 30/05/2018 à 08:19

Boules - Sur le gril. Promotion. Ce week-end.

Eddy Pierre et Magnanac sont sur les rangs./ Photo DDM, Didier Pouydebat

Assurément, le rayon montréjeaulais sera fort bien approvisionné en ce tout premier week-end de juin. Quatre-vingt-seize triplettes, rien que ça, briguent la succession de celle emmenée l'an passé avec le brio que l'on sait par Patrick Huguet.

Bonne nouvelle pour commencer, le dénouement de 2017 (les Dauxéens, on s'en souvient, avaient été battus sur le fil du rasoir) ne laissera pas cette fois de regrets éternels dans le camp des finalistes.

Comme c'est le cas pour les représentants de l'Ariège et de l'Hérault, les deux formations qui disputeront la finale en question se rendront à Saint-Foy la Grande, les 23 et 24 juin prochains.

Mais pour parvenir à un stade aussi avancé de la compétition, il faudra surmonter plus d'un obstacle.

Pas facile, dans ces conditions, de se livrer au petit jeu des pronostics. Néanmoins, on surveillera de près (de très près, même) «Coco» Lagarde, Yannick Perilloux et Stéphane Carrère. Un trio columérin susceptible d'en cacher un autre et dont Pierre Coumin sera la figure de proue. Dans les Quatre-Vallées, coup de projecteur sur une triplette mixte, une configuration encore assez rare au plus haut niveau : Nathalie Mazzariol, Claude Malbert et Eddy Pierre (l'un des tombeurs de Bourg-Saint-Bernard, le 17 février dernier, en Coupe de France) feront en sorte de bien défendre la bannière de Magnanac.

Du côté de Cazères, où l'on se dit que l'appétit vient en mangeant, les cœurs battront pour René Senezergues, finaliste en 1973 du championnat du Monde face aux Suisses, et ses coéquipiers.

Bien évidemment, les Commingeois figurent en bonne place sur les tablettes. Pas ou peu de grands noms, mais des phalanges souvent bien équilibrées et animées de l'état d'esprit que la FFPJP a tenu à mettre en avant lorsque fut portée cette épreuve sur les fonts baptismaux. Cela se passait à Roanne, en même temps que le «toutes catégories».

Depuis, l'oiseau quelque peu anonyme (ce qui n'a rien, absolument rien, de péjoratif) a fait son nid. Plus de binôme, au niveau national, avec un autre étage de la pyramide. Un signe fort, un de ceux dont on dit qu'ils ne trompent pas. Alors, que la lumière soit !

Ph. A.