Les Creissellois du président Jean Treillet (3e à partir de la gauche) et de Maxime Vanel (à droite) croient en leurs chances./Photo DDM
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L'internationale, transfuge cet hiver de Cournon, Audrey Bandiera ou Kiki Faurel (Ndlr, seul un muté peut être aligné), Bauer, Zigler, etc. : ces bras talentueux de Saint-Orens figureront dans le même groupe que les Creissellois lors des seizièmes de finale de la Coupe de France, ce samedi, à… Compiègne. Au même titre que Montluel (Ain) et des Guadeloupéens de Saint-Claude.
«Pour être originaire de la Drôme, je connais quelque peu cette équipe de Montluel pour avoir croisé plusieurs de ses joueurs, confie Maxime Vanel, le tireur sud aveyronnais. En revanche, j'ignore tout de Saint-Claude que j'ai découvert uniquement en photo. J'estime donc que le mieux pour nous serait d'éviter Saint-Orens. «Réponse samedi, lors du tirage au sort.
Quoique leur réserve le hasard, les Creissellois sont fermement décidés, pour la première présence d'une formation rouergate à ce stade de la compétition, à poursuivre l'aventure, et le samedi à l'issue des seizièmes de finale à partir de 14 heures et le lendemain à partir de 8 heures au terme des huitièmes de finale contre le vainqueur de la partie entre les deux autres formations de ce groupe. «Le tout sera de jouer à notre meilleur niveau. Nous y croyons…»
Les huitièmes dès le lendemain
Avec des joueurs de la trempe de l'internationale espoirs Aurélie Bories, de son père et de son frère, Nicolas et Thibaut, de sa partenaire avec qui elle partage le titre de championne de Ligue Midi-Pyrénées, Doriane Carel, de Maxime Vanel (ex-champion de France juniors 2005), des frères Combes, Charly et Florent, de Nicolas Pawlowski et de Florent Valette, la Pétanque creisselloise aura de solides arguments à faire valoir dans la cité de l'Oise. Quel que sera la ou le laissé-pour-compte invité à se ranger en tribune (Ndlr, en Coupe de France, huit joueurs au maximum peuvent être couchés sur la feuille de match).
Pour mettre le maximum de chances de son côté, la délégation forte d'une quinzaine de personnes (neuf joueurs, le président Jean Treillet, un capitaine, un coach et deux ou trois accompagnateurs), quittera Millau vendredi matin pour être à pied d'œuvre en Picardie dans l'après-midi (1).
«On s'était dit initialement qu'il y avait quatre ou cinq équipes à éviter, poursuit Maxime Vanel. Je pense à Draguignan, Issy-les-Moulineaux, Bron Terraillon et aux Canuts de Lyon. Outre que cette dernière a déjà été éliminée par Le Pouzin, notre vœu a été exaucé. Nous savons donc ce qu'il nous reste à faire pour être du grand rendez-vous final à huit, les 18 et 19 mars, à Tours.»
(1) Comme lors des quatre premiers tours de zone, la FFPJP accorde une participation aux frais de déplacement sur les bases suivantes :
- à partir des 16es de finale, frais de déplacement sur la base Via Michelin pour deux voitures;
- Forfaits en plus : perdants des 16es de finale nationale, 350€; perdants et gagnants des 8es de finale nationale, 700€.