François Bardagi
François Pizzagalli
Jean Marty
J.L. Zordan
Le club des joyeux pétanqueurs Roquefortains a vu le jour en 1957.
1957 à 1970 : Emile Baldi.
1971 à 1976 : Robert Pizzagalli.
1977 à 1986 : Emile Salandini.
1987 à 1991 : Patrick Huguet.
1992 à 1993 : Jean-luc Zordan.
1994 à 1997 : Jean-Louis Attané.
1998 à 2012 : Daniel Nadal.
Je vous ai parlé dans la préface de ma seconde famille de pétanque (où d’ailleurs disons le en passant j’ai été licencié) qui se trouvait à Roquefort sur Garonne c’est dans cette petite commune situé tout près du confluent du Salat et de la Garonne, au pied d’une colline à l’abri du vent, que pendant mes jeunes années je me suis entrainé en compagnie d’une myriade de joueurs de tout âge et de toute condition. Il faut reconnaitre qu’à l’époque à Roquefort le niveau boulistique était assez élevé, résultat d’une émulation faite autour d’un champion, Pierrot Gales, et de Robert Chapelle ils étaient le moteur principal de cette bande de véritables acharnés. Les terrains de jeux étaient divers et variés, le goudron sec devant le café, le goudron gravillonné devant l’école et l’église et les allées en sable jaune du pré commun. Nous avions l’habitude de jouer ce que l’on appelait « la pastille » le franc symbolique qui animait les parties, il avait pour but d’apporter un certain sérieux aux parties et évitait comme on dit vulgairement de « bazarder » les boules. Cette « pastille » avait germé dans le cerveau de ce fameux Marius Sentenac de Mazeres-sur- Salat et ( responsable de mon sobriquet » ce joueur dans l’âme, était un joueur avec des moyens (moyens) mais il savait par son culot, son vice, son opportunité, les exploiter au maximum et je dois reconnaitre qu’il était assez difficile de le battre. Les parties étaient très animées, mais aussi conviviales. Je me souviens de tous ses joueurs. André Castex, Guy Soulé (dit canard),Jean-Pierre et René Cazeneuve (dit baou), Michel et Félix cagnas, Gilles et Michel Ducasse, Robert Chanson, Jean-Louis Athané(dit tatane) Hugues Martin et son père, Étienne Roux et ses deux fils, Max et Serge, Louges, Feuillerat, Pierrot et Patrick Huguet, Joseph Pelayo, Auguste Montpelaz, Ré coiffeur, Emile et Aimé Salandini(dit mémé) Alain Ré et son père Henri, Jeannot Sauné(dit caquet), Georges Cadillon(dit jojo), Claude Roffast(dit pintouille) Loulou Bardagi, Jacky Darran, Robert Pizzagali, Yves Espagnol, Paul Guy(dit le breton) et son fils Patrick, Daniel Bonzon, et aussi les joueurs venus des communes voisines dont je faisais partie avec Roger Goizet, Marius Sentenac, Georges Rives (dit jojo), Jean Garnier, Robert Chapelle, Pierrot Pampouli , Jeannot Lozes, René Billac, Jean Marty, Paul Denat (dit Popaul) Alain Brouillet, et bien d’autres encore. Je n’oublie pas non plus dans mes souvenirs les personnages hauts en couleur qui faisait galerie autour des parties, Jean Morissonneau, François ducasse, François Déo, Rumeau, sans oublier l’abbé Larrieu genre de don Camillo local au caractère bien trempé, François Bardagi qui adorait vous faire déguster son assortiment de condiments ( olives, cornichons, choux-fleurs, poivrons) le tout marinés et épicés à sa façon il était donc normal qu’après avoir goutté à ces délices, la soif ne vous quittât plus et ne fût souvent étanchée que tard le soir.
Aujourd’hui hélas la plupart ont malheureusement disparu et le fait de juste citer leur nom, se souvenir d’eux, ravive notre mémoire et leur fait revivre un court instant auprès de nous.
Roquefort organisa de 1981 à 1991 un national qui eut au fil des années beaucoup de succès, sous l’impulsion du président de l’époque le bouillant Emile Salandini une équipe de feu se constitua, Pierrot Galès, Jeannot Sauné, Michel Ducasse, Joseph Pelayo, Loulou Bardagi furent les principaux acteurs de cette aventure Roquefortaine.
A l’heure actuelle sous la présidence de Jean-Pierre Fanget (j’espère qu’il m’excusera de l’erreur que j’ai commise à son encontre sur le petit journal), la société continue de suivre son difficile chemin, car tout le monde sait qu’à l’heure actuelle le soit disant bien être pécuniaire fait que les personnes s’éloignent et s’isolent et bien sûr il est compliqué comme par le passé de bien vivre ensemble, mais cette conséquence est avant tout liée à un fait de société
Il reste quand même quelques anciens, les jeunes qui sont pour la plupart les fils et petit-fils d’anciens joueurs, participent activement à essayer faire vivre le club. Pourtant à Roquefort tout est en place, côté structurer un boulodrome couvert et chauffé accueille en plus des Autochtones bons nombre de bons joueurs régionaux qui viennent les après-midi s’entrainer dans ce petit paradis chauffé.
Je souhaite de tout cœur que continue dans ce petit village du Comminges qui m’est très cher ce qui a fait sa renommée par le passé, j’entends résonner la voix des anciens qui nous disent « n’oubliez pas que nous avons été heureux à Roquefort et l’on souhaite que vous le soyez encore et toujours.
Debout de gauche à droite: Jean-Bernard Portet, Gilles Ducasse, Émile Salandini, Jean-Louis Athané, Jean Marty.
Accroupis: Jeannot Sauné, René Cazeneuve, Pierrot Galès, Jacky Daran.
Superbe ambiance à Roquefort.
Avec le Béret le fameux coiffeur (el Barbero) au second plan l'on peur apercevoir Jean Garnier