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L'art de souffler le chaud et le froid

Boules - À la une.

Castelginestoises et Cuxanaises ont été les ultimes protagonistes d'un concours féminin à la hauteur de sa réputation/Photo DDM, Didier Pouydebat

Il était beaucoup plus question de qualité que de quantité, le week-end dernier, du côté de Fenouillet où se déroulait une nouvelle édition du Supranational.

Hormis le franchissement forcément miraculeux d'une multitude de tours de Coupe de France, quel footballeur évoluant en CFA 2 peut-il espérer en découdre, ne serait-ce qu'une fois dans sa carrière, avec une star, française ou étrangère, évoluant en Ligue 1 ?

L'image vaut ce qu'elle vaut, mais le fait que la pétanque se retrouve, une nouvelle fois, le postérieur entre deux chaises incite tout un chacun à se poser quantité pléthorique de questions.

D'un côté, on prétend que la présence de têtes d'affiche fait fuir le quidam susceptible d'estimer qu'il n'est pas «invité», sportivement parlant.

De l'autre, on nous affirme que sans grand(e) s joueur (se) s, un concours perd de sa substance.

Libre à chacun de se forger une opinion. Toujours est-il que si la participation s'est maintenue chez les féminines, en ce qui concerne la gent masculine, l'enregistrement de 184 triplettes au graphique avait un petit goût d'inachevé, samedi dernier. Doux euphémisme pour ceux qui, à l'image du vieux serpent de mer appelé à refaire surface, ont remis sur le tapis le thème de l'insuffisante protection des grandes épreuves. Pour ce qui est de la météo, l'enquêteur de service a eu droit à un haussement d'épaules. Du genre, «ce paramètre n'entre pas en ligne de compte, si ce n'est au niveau de la fréquentation de la buvette».

Dommage qu'un site aussi exceptionnel ne rassemble pas davantage de postulants. Auxquels nous nous permettrons de rappeler que, le 3 septembre dernier et non loin de là, Michel

Loy et ses colistiers rhodaniens menaient 8 à 0 (oui, huit à «cherche» !) avant de se faire foudroyer par trois Catalans ni plus renommés ni beaucoup plus talentueux que bon nombre de leurs homologues haut-garonnais. Une façon comme une autre de dire que l'aventure est belle à vivre sur nos boulodromes, à condition de vouloir tenter le coup. Vite, avant qu'il ne soit trop tard. Car, chez les pétanqueurs comme chez les footballeurs cités en préambule, une relégation est, hélas, du domaine du possible.

Philippe Alary

Tag(s) : #Grands concours Masters

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