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Sécurité

La surveillance par la police a été renforcée à l'aéroport où tous les vols Schengen font l'objet de contrôles en raison de la fermeture des frontières.

La surveillance par la police a été renforcée à l'aéroport où tous les vols Schengen font l'objet de contrôles en raison de la fermeture des frontières.

Après les attentats, les services publics fonctionnent normalement en Haute-Garonne. Mais la vigilance est de mise et la surveillance policière accrue dans certains sites.

Contrairement à l'Ile-de-France, le niveau du plan Vigipirate n'est pas haussé en Haute-Garonne déjà placée en «Vigipirate renforcé» dont les règles sont réactivées.

1. Aéroport et sites recevant du public

Les mesures de sécurité vont surtout se faire sentir à l'aéroport où, fermeture des frontières oblige, tous les vols Schengen font l'objet de contrôles. Il est recommandé aux passagers d'anticiper leur arrivée. Le programme des vols reste inchangé. Sur les routes, le poste frontière de Melles (Espagne) est rétabli.

Le préfet a de plus annoncé une surveillance accrue de la part des forces de l'ordre et militaires dans les sites qui reçoivent du public, les lieux de manifestations, la gare, l'aéroport, les lieux de culte… Des contrôles de véhicules et des fouilles de véhicules peuvent être menés.

2. Écoles, collèges, lycées

Le ramassage scolaire organisé par le conseil départemental est maintenu. Écoles, collèges et lycées sont ouverts. Les accès aux établissements font l'objet d'une vigilance renforcée mais les écoles conservent un fonctionnement normal. Quelques ajustements sont apportés dans le cadre de consignes nationales. Les sorties scolaires régulières (pour se rendre dans une cantine, une piscine…) sont maintenues sauf si elles impliquent l'utilisation des transports en commun. Les sorties occasionnelles (musée, spectacle…) sont suspendues pendant la semaine. Comme les voyages.

Écoliers, collégiens et lycéens du public comme du privé observeront une minute de silence aujourd'hui à midi. Il est prévu qu'elle soit précédée d'un temps d'échange avec les enseignants. Des documents ont été fournis pour cela. La ministre de l'Éducation a écrit samedi à tous les personnels. De nombreux professeurs, signale le Rectorat, ont fait part durant le week-end de leur attachement aux valeurs de leur institution.

3. Services et établissements publics, musées…

Les règles de sécurité du plan Vigipirate, au niveau «renforcé» depuis janvier, ont fait l'objet d'une piqûre de rappel. La mairie de Toulouse a par exemple envoyé samedi un rappel des consignes. Ponctuellement, les effectifs de vigiles pourraient être renforcés.

4. Spectacles, concerts, sorties…

Aucune déprogrammation n'est annoncée. À la Cité de l'Espace, le site le plus visité de Toulouse, la sécurité avait été renforcée depuis janvier, observe Jean-Baptiste Debois, le directeur. Contrôles des sacs et des comportements aux entrées, équipe de sécurité permanente… Durant le festival Des étoiles et des ailes qui s'est achevé hier, les équipes avaient été renforcées et un filtrage opéré dès les parkings. «Samedi soir, on observait autant de monde que les années précédentes», se félicite le directeur.

À Odyssud, la représentation du Roi Lear a été maintenue samedi et dédiée à la mémoire des victimes. «Il nous paraît important de ne pas céder aux terroristes dans leur projet d'intimidation», expose la direction.

Même message au Bikini : oui, il y a plus de personnel à l'entrée et des patrouilles de la gendarmerie plus fréquentes. Pour autant, souligne, Hervé Sansonetto, l'emblématique patron, sous le choc de l'attentat du Bataclan, «comment arrêter des gens armés ? Si on part dans ce genre de considérations, on arrête tout. Nous sommes en pleine saison des concerts. On continue.» Samedi soir, le Bikini, qui a fait salle comble avec Mass Hystéria, «s'est soulevé, a grondé, crié, hurlé sa colère, sa force et son indignation contre l'horreur des attentats», témoigne un participant sur Facebook.

Jean-Noël Gros

SOURCE : WIKIPEDIA

En France, l'état d'urgence est une situation spéciale, une forme d'état d'exception qui restreint les libertés. Il « confère aux autorités civiles, dans l'aire géographique à laquelle il s'applique, des pouvoirs de police exceptionnels portant sur la réglementation de la circulation et du séjour des personnes, sur la fermeture des lieux ouverts au public et sur la réquisition des armes »1.

Ce régime exceptionnel organisé par la loi no 55-385 du 2 coexiste avec d'autres modalités de gestion de crise : l'état de siège inscrit à l'article 36 de la Constitution, les pouvoirs exceptionnels inscrits à l'article 163 et enfin la théorie des circonstances exceptionnelles.

Historiquement votée pour faire face aux événements liés à la guerre d'Algérie, la loi est toujours en vigueur et actuellement appliquée sur tout le territoire depuis les attentats du 13 novembre 2015 à Paris.

Conséquences

  • Les préfets peuvent interdire sous forme de couvre-feu la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux précis et à des heures fixées par arrêté.

  • Les préfets peuvent instituer « des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé », interdire de séjour « toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l'action des pouvoirs publics ».

  • Le ministre de l'Intérieur peut assigner à résidence toute personne « dont l'activité s'avère dangereuse pour la sécurité et l'ordre publics ».

  • Le ministre de l'Intérieur ou les préfets peuvent « ordonner la fermeture provisoire des salles de spectacle, débits de boissons et lieux de réunion » et « les réunions de nature à provoquer ou à entretenir le désordre » ainsi qu’« ordonner la remise des armes de première, quatrième et cinquième catégories ».

  • Par disposition expresse, le ministre de l'Intérieur et les préfets peuvent ordonner des perquisitions à domicile « de jour et de nuit », prendre « toute mesure pour assurer le contrôle de la presse et de la radio ». Les perquisitions peuvent être faites sans le contrôle d'un juge.

  • La juridiction militaire, via un décret d'accompagnement, peut « se saisir de crimes, ainsi que des délits qui leur sont connexes ».

  • Le refus de se soumettre peut être passible d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux mois et d'une amende de 3 750 euros, ou les deux.

2015

Article détaillé : Attentats du 13 novembre 2015 en Île-de-France.


Le 14 novembre 2015, après les multiples attentats qui éclatent la veille au soir à Paris et à Saint-Denis, l'état d'urgence est décrété par un Conseil extraordinaire des ministres sur l'ensemble du territoire métropolitain et la Corse10,11,12. Il est accompagné du Plan rouge alpha. De plus, les contrôles aux frontières (qui allaient être mis en vigueur le 14 novembre dans le cadre de la réunion de la COP21) ont été rétablis jusqu'à nouvel ordre13. C'est la première fois depuis la guerre d'Algérie et les attentats de l'OAS au début des années 1960 que l'état d'urgence est décrété sur tout le territoire métropolitain14.

Tag(s) : #Je suis Paris, #Haute-Garonne

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