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Le président Gaby Duffaurt avait eu une pensée pour lui à la dernière Assemblée Générale vendredi dernier: "Néné ne va pas bien, allez le voir..." Néné, c'est René Dardet, la première personne que chaque pétanqueur croisait en entrant dans le boulodrome. Depuis plus de 20 ans il était membre de la Pétanque Saint Gaudinoise, il avait connu l'époque du boulodrome de la Croix du Puech et du Président Carlotti, mais aujourd'hui avec ses 80 ans il appréciait la chaleur du boulodrome couvert.
Le président Duffaurt, qui comme bon nombre d'amis viennent de l'accompagner au cimetière de Valentine, confie: "René a été depuis sa création la cheville ouvrière de la Pétanque Saint gaudinoise. Toujours disponible, ne rechignant jamais à la tâche, il assumait tous les jours la bonne marche du club."
Depuis quelques mois sa santé s'était détériorée. Il avait été hospitalisé avant d'être admis à la maison de retraite "Orélia", maison de retraite qu'il n'a pas eu le temps d'apprécier, son cœur n'ayant pas pu résister aux suites d'une opération subie lors d'une fracture du col du fémur.
En février dernier, il nous confiait: "du lundi après-midi jusqu'au dimanche soir je suis à la buvette. Les boules je n'y joue plus mais j'aime bien rester dans cette ambiance."
Une page se tourne...
Portrait paru le
Le PSG c'est la Pétanque Saint Gaudinoise
Debout derrière le comptoir de la buvette du boulodrome, imperturbable et toujours prêt à rendre service c'est Néné: René Dardet. Les années passent et le pétanqueur qu'il était a délaissé les boules pour la machine à café.
Depuis plus de 20 ans qu'il est membre de la Pétanque Saint Gaudinoise, René Dardet a connu bien sûr le temps du boulodrome de la Croix du Puech et du Président Carlotti. Et par ces temps frileux il apprécie avec ses 80 ans, la chaleur du boulodrome couvert.
Originaire de Thermes Magnoac dans les Hautes-Pyrénées, c'est à Saint Gaudens qu'il s'est installé. Son travail l'a conduit sur les berges de la Garonne ou, avec l'entreprise Tissinié, des dragages de Valentine, il a écumé les fonds de la rivière.
Cette entreprise, dirigée aujourd'hui par le fils Patrick Tissinié et créée en 1978 exploite des gravières et des sablières.
Mais la retraite est loin d'être inactive pour Néné car comme il dit "du lundi après-midi jusqu'au dimanche soir je suis à la buvette et personne ne se bat pour me prendre la place. Les boules je n'y joue plus mais j'aime bien rester dans cette ambiance."