Publié le 26/11/2014 à 03:51
Autres sports -
Comme à Lévignac, on a retenu son souffle en milieu de semaine dernière du côté de Rieux-Volvestre avant que ne soit dévoilé le verdict du tirage au sort du troisième tour de zone de la Coupe de France. Lequel n'a pas été forcément clément pour les riverains de l'Arize appelés à se rendre à Sainte- Livrade pour y affronter le club marmandais dit «de l'Esplanade» le samedi 13 décembre prochain. Certes, Dylan Djoukitch, le jeune prodige qui s'était révélé à l'automne 2012 lors de l'édition montalbanaise du Trophée des Villes, est censé ne pas faire partie du groupe piloté par Bernard Dubois. Mais attention, des vétérans (Claude Couleau, Jacques de Marco, Daniel Navails) en passant par les cousins Ziegler (Etienne et Willy) sans oublier ni Frédéric Limberger ni Jean-Paul Lehmann, la tâche des protégés de Serge Lourde s'annonce compliquée.
«La force de ce club, c'est son homogénéité sur fond de densité d'effectif. Ils sont une quinzaine à avoir le niveau qui leur permettrait de postuler en Coupe de France», explique, en parfaite connaissance, Florence Trellu. Éminente spécialiste de la formation des jeunes et du coaching des féminines, celle qui vient d'être tout récemment promue au rang de CTR évoque aussi bien l'élimination de Tarbes, au tour précédent, que la présence dudit groupe fanion en championnat national des clubs.
Des jalons significatifs, d'autant que, côté rivois, nul n'a oublié la fin de la belle aventure, il y a deux ans, lors de «l'arrêt-buffet» portant l'estampille de Francescas, modeste club de cette même juridiction aquitaine. Pour autant, Serge Lourde, lui, ne croit évidemment pas à une quelconque malédiction lot-et-garonnaise. Il est vrai, que, sur le papier, Brigitte Jisseau et Céline Beaumes, ont largement de quoi prendre Ambre Soulié en tenaille. «De toute façon, le tirage, nous le prenons tel qu'il se présente. La Coupe de France, c'est une aventure dont chaque étape équivaut à un départ dans l'inconnu. Nous sommes sur une bonne dynamique, autant en profiter, sachant que le devoir de représentativité de notre comité est une source de motivation supplémentaire», explique le président de l'USR qui s'apprête à reconduire, le plus logiquement du monde, une ossature masculine au sein de laquelle Thomas Lambert alias «Tony» aura une belle carte à jouer.
Philippe Alary