Toujours dans le cadre de mes forums divers et variés dont:
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quelques délires autour du bouchon...
Comme il pleut.. que l'on ne peut pas jouer à la pétanque sauf les privilégiés des boulodromes couverts et chauffés, ... un peu de culture, tout en se distrayant! je l'espère , ne fera pas de mal... lol...
« C'est plus fort que de jouer au bouchon »
C'est incroyable, très surprenant.
De quel bouchon s'agit-il ici ? Parce qu'en français, le mot bouchon a ou a eu plusieurs significations :
Parmi celles-ci, on trouve la paille qui sert à panser un cheval, le ballot de linge, la poignée de paille autrefois suspendue au-dessus de la porte des cabarets pour servir d'enseigne (et qui, par extension, a servi à désigner les auberges, ce qui, pour certains, explique le nom des 'bouchons lyonnais'), le flotteur de liège qui permet au pêcheur de savoir si un poisson a mordu, le cochonnet des joueurs de pétanque ou le bouchon qui permet de boucher les bouteilles de ce jus de raisin fermenté qu'on appelle du vin.
Il est assez probable qu'on ait affaire ici à ce jeu ancien qui consistait à abattre avec un palet et de loin, des pièces de monnaie placées sur un bouchon vertical en liège ou en bois.
Mais si l'expression est bien un renforcement de "c'est fort !" ou "c'est un peu fort (de café) !", il n'y a pas d'explication satisfaisante sur la comparaison avec le jeu du bouchon.
On a constaté l'existence de variantes diverses de cette expression à laquelle on a parfois rajouté des compléments farfelus comme "avec des pains à cacheter" ou "avec des boules de gomme dans un plat d'épinards".
D'après Duneton, on a également trouvé "c'est plus fort que de jouer au bouchon avec un noyau de cerise" dans une chanson d'Alexis Dalès en 1859.
Le billard était déjà un jeu délicat, mais la présence du bouchon compliquait singulièrement les choses... Sans doute inspiré du jeu de palet que vous mentionnez ?
Le bouchon était à la base de nombreux jeux d'enfant , et toute maison avec chat en avait un attaché à une ficelle pour le faire jouer...
christian
Je ne sais si en Belle Gique, ils y jouent ainsi, mais étant donné toutes sortes de bonne bières qu'ils fabriquent ( ... et consomment ), ils n'ont peut-être pas encore expliqué tous leurs jeux !
Je sais qu'au Québec, ils y jouent autrement et il faut être fort !
Le principe est d'espacer deux bières par deux longueurs de mains (environ 30 centimètres) et de "pichenotter" le bouchon de sa bouteille (bouchon à l'envers perché sur le goulot de la bouteille) au bouchon de votre adversaire (ou des adversaires)(bouchon aussi à l'envers !). Si vous réussissez l’adversaire doit "caler" : c'est-à-dire boire toute sa bière le plus rapidement possible. Ceci peut paraître simple, mais il faut un bon entraînement pour maîtriser cet art (autant l'art de boire que de propulser sa capsule et tiquer dans l'autre, comme au billes) . Dans le cas où il y a plusieurs joueurs, les tours se font dans le sens horaire des aiguilles d'une montre , mais, lorsque l’adversaire cale il a droit à une revanche et par conséquent l’ordre des joueurs s’inverse. (si vous voulez jouer comme des vrais Québécois il faut environ 10 bières par joueur) .
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Il n'a pas froid aux nichons
De Dunkerque à Tamanrasset
En passant par Arcachon
Tous les buveurs d'anisette
Tous les fumeurs de chichon
Vous diront:
Y a pas plus fort que Jo Bouchon !
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Disait la Castafiore en essayant d'ouvrir ses huîtres.
"Oui, je sais bien sûr que vous venez d'Arcachon"
Répondit le Capitaine, "mais arrêtez donc de faire le pitre!"
Ceci pour dire, à qui veut l'entendre,
Que cette expression est bien marine.
Oui, bon, je sais, arrêtez de vous fendre
La gueule, ou je tire à couleuvrine!
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"L'enfant au toton"de Chardin !!!!!
Sous ses boucles d'enfant gâté
L’enfant du marquis s’amusait
A faire tourner son toton.
Sa jolie toupie en bouchon.
Il y eut plus tard des toupies,
Sortes de soucoupes volantes
Qui vous échauffaient la menotte.
Il fallait appuyer bien fort
et soudain, l’engin échappait,
Emporté dans un bruit d’enfer…
Pour finir
Dans des soubresauts,
Après une longue ballade
A vos pieds,
tout penaud...
Ma toupie avait sur son dos
Le cirque et ses animaux…
Vous avez eu une toupie
Lorsque vous étiez tout petit ?
Chez mon grand père on jouait à la "galoche" ...
Jeu d’adultes au départ (jeu d’argent) avec des variantes pour les enfants
Les mots « galine » et « galoche » signifient « quille » dans les patois locaux de l’ouest.
Les gros bouchons ou quilles, plates des deux côtés pour pouvoir recevoir les enjeux, étaient de gros morceaux de bois cylindriques.
Les palets étaient des galets. Ils pouvaient être de différentes formes adaptées à l’approche ou à l’attaque de la quille, chacun avaient sa technique ...
Ach!! j'aurais pas dû m'éloigner de mon chêne-liège. La prochaine fois je vous raconterai la fable du chêne et du rosé. (si rosé n'est pas considéré comme raciste)
En tout bien tout honneur, naturellement.
Mais plus sérieusement je voudrai attirer l'attention de la planète sur le sort de ces malheureux bouchons. Au début ils vivaient tranquille à l'ombre de leurs chênes en Provence. Une bouteille de rosé du coin qui passait par là, la salope, leur fit du charme, toi qui est beau, toi qui est fort, toi qui est corse, ne pourrait-tu boucher mon trou, que je m'évapore au soleil ?
A ces mots le chêne, ne se sent plus et n'écoutant que son bon cœur, lâche son liège le salaud, pour une bouteille, même pas fraîche. Et depuis des générations ce pauvre bouchon est coincé dans un goulot avec la tête dans la piquette, et le cul dans une capote en plastique. Il a une lueur d'espoir dans la regard quand il voit arriver Mickeylange, en se disant il va me libérer, mettre fin à mes souffrances, me rendre ma liberté, je vais retourner au près de mon arbre, j'aurais jamais dû le quitter des yeux.
Il est content le bouchon, il voit l'avenir en rose Hé !
Mais comme le condamné qui ne voit pas arrivé la lame de la guillotine qui le prend par derrière, il ne voit arriver le tire-bouchon qui se tortille dans ses entrailles, il se défend, courageux devant l'attaque, résiste autant qu'il peut, des fois il gagne son dernier combat, et reste sur ses positions, mais le plus souvent il lâche prise dans un cri de souffrance qui fait la joie de son bourreau. snif.
Amis du monde, vous toujours prêts à vous émouvoir pour les injustices de tout crins, exigez que nos gouvernements (sauf pour les belges) inventent un tire-bouchon plus humain, qui ne fasse souffrir le bouchon inutilement.
C'est plus fort que le bouchon
C'était il y a bien longtemps, maintenant la plupart des bouchons sont en plastique véritable.