Pas de trêve Pascale.
Bonjour amis pétanqueurs,
vos encouragements, vos sollicitations, de plus en plus fréquentes qui m’intiment de continuer à écrire des articles de tout poil, me vont droit au cœur, mais surtout je n’oublie pas notre sympathique « ZOE » qui me permet grâce à son site « Pétanque en Comminges » de m’exprimer librement. Croyez-moi il est difficile de se faire entendre, mes démêlés avec citons le « le petit journal » qui n’a pas tenu ses engagements envers moi m’ont pénalisé et « ZOE » reste le seul fil conducteur qui me rattache à vous amis pétanqueurs.
Les choses étant dites revenons à nos moutons (logique le jour de Pâques). Ayant quitté les terrains de boules pendant de nombreuses années j’avais décidé pour cette année 2014 de remettre ça, et de recommencer à sillonner le département pour essayer de me refaire un peu la main.
Mon histoire débute lundi dernier, le fameux lundi de Pâques, après avoir essuyé une cuisante défaite (ceci le jour de mes 62 ans) au championnat du Comminges version « promotion », le dimanche les affres de la météo plus que désastreuses, nous clouent dans nos foyers, alors pensez notre joie en voyant le soleil du lundi matin et qu’aussitôt la fibre boulistique nous reprend. Le repas fut pris à la hâte et après des asperges au goût de poireaux sauvés par une succulente omelette aux mousserons, mais privé de dessert.
Vite un coup d’œil sur le très officiel calendrier de la fédération de pétanque et de jeu provençal du département de la Haute-Garonne, le temps de déchiffrer ce cousin de l’annuaire téléphonique qui serait plus pratique en braille vu les caractères employés, résultat 5 minutes de perdues, un coup de fil à mon partenaire Stéphane et en route pour le très officiel concours du POUY de TOUGES dans le très officiel secteur de Carbonne. Ne cherchez pas cette ravissante localité nichée dans son nid de verdure et ne saisissez pas le guide Michelin, ils l’ont oubliée.
Hélas la fameuse trêve pascale n’aura pas lieu, devant les officiels le couperet tombe, le graphiqueur d’une voix laconique m’annonce « le jet du but était pour 14h30 et il est 14h44 ! » Imaginez-vous ma stupéfaction devant ce délit majeur, j’étais dépité de ce verdict sans appel et pour conforter ma déconvenue une autre voix juchée sur un tabouret de bar vient confirmer la sombre sentence «Émile ici c’est un concours officiel et non un concours de fête » ce prénom Émile doit être ignoré de mon interlocuteur mais c’est plutôt « MIMILE » car j’ai le même prénom que cet officiel « GUY ». La chose est dite après avoir vertement tourné les talons sans avoir oublié de les remercier de leur compréhension , ce fameux « GUY » ajouta entre les dents « ça te servira de leçon » heureusement les délicieux choux à la crème que nous avions laissés sur le coin de la table dominicale, furent l’alibi salvateur qui justifia à lui seul notre départ précipité.
Et voilà j’ai compris ce jour-là ce que la dénomination « SPORT DE HAUT NIVEAU » était largement mérité, enfin de l’ordre dans la pétanque, après les radars sur les routes, l’anéantissement des syndicats, la probité de nos hommes politiques (quand on est capable de fonder un parti de centre droit et un parti de centre gauche comment peut-on expliquer à nos chères têtes blondes ou se trouve exactement le centre, moi j’ai la réponse « à peu près au milieu mais à peu près, juste à côté de l’exactitude du doute ») les promesses vaines, la pétanque enfin s’inscrit au premier rang des redresseurs de torts.
Voila mes amis mes péripéties de ce lundi de pâques, certains vont me dire « il faut arriver à l’heure » je leur réponds «c’est vrai » mais 10 petites minutes de retard ce n’était pas grand-chose, enfin j’espère que cette rigidité ne va pas s’amplifier, au risque de voir le nombre de licences régresser à vue d’œil l’on ne mesure toujours pas bien les conséquences d’une répression à outrance.
À bientôt J’espère, pour de nouvelles aventures car j’ai comme la vague impression que cette saison va être pleine de rebondissement et bien sûr je ne manquerais pas de vous en faire part.
MIMILE.
Commentaires:
J'ai passé 30 ans depuis mes années étudiantes jusqu'à y a une dizaine d'années ici encore en Comminges à militer pour un ONG qui s'appelle Amnesty International.
En exergue cette phrase de Voltaire que tout le monde connait: « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire ».
Donc je dis que je ne suis pas d'accord avec ce que Mimile vient d'écrire!
Et je retranscris ce que je lui ai répondu par mail: je pense que ce genre de débats trouverait mieux sa place sur Facebook ou dans les forums du Boulistenaute, ou carrément auprès des dirigeants du Comité ou de la Fédération.
Après il y a des propos qui sont publiés ci-dessus mais dont je me désolidarise totalement: les phrases en rapport avec le Petit Journal! j'ignore de quoi il retourne et donc, comme dans toute liberté d'expression, il faut aussi laisser la parole aux personnes mises en cause. Et je n'ai pas ni le temps, ni l'intéret d'aller faire des investigations pour savoir qui a raison ou tort...
Dernière chose que je ne partage pas: je ne fais pas de politique! je n'impose pas mes opinions politiques à personne et donc je souhaiterais que personne ne se serve de mon site pour critiquer ou favoriser tel ou tel courant... y a assez de quoi polémiquer avec la pétanque sans avoir à y rajouter la politique!
Alors, comme tu vois Mimile, je ne t'ai pas censuré, mais comme je l'ai déjà affirmé sur ce site, je publie les commentaires des uns et des autres, et donc ceci était mon commentaire.....
Zoé
cher mimile tu va avoir des problèmes c est pouy de touges (pas puy)
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