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Publié le 19/06/2013 à 03:48, Mis à jour le 19/06/2013 à 09:21

sur le gril.Doublette masculine.

Joël Marchandise, un bombardier de choc./Photo DDM, Z.G.

Joël Marchandise, un bombardier de choc./Photo DDM, Z.G.

Vingt ans après Raymond Goethals, les aficionados d’un objet comparable de par sa forme sphérique espèrent qu’un autre Belge (Joël Marchandise, en l’occurrence) les fera chavirer de bonheur, ce week-end, à Sassenage, où se déroule la session en doublette masculine.

Avec neuf championnats du monde à votre actif, comment prenez-vous la mesure de ce championnat de France ?

Je suis d’autant plus en peine pour vous répondre qu’il s’agit de mon tout premier. Mais ce dont je suis sûr, c’est que mon compatriote Fabrice Uytterhoeven a mis la barre très haut, le week-end dernier à Caen, en vue d’une place dans l’équipe nationale appelée à disputer le prochain championnat d’Europe. De toute façon, je ferai tout pour représenter du mieux possible mon comité et mon club.

Malgré un tirage on ne peut plus délicat ?

C’est vrai, on ne pouvait entrer plus rapidement dans le vif du sujet qu’à travers cette confrontation face à Dylan Rocher. Si nous le battons, nous serons paradoxalement au pied du mur lors de la deuxième partie car nous devrons absolument éviter des retrouvailles au stade des barrages. Maintenant, nous pouvons tout aussi bien nous qualifier si échec il y a à la première. À vrai dire, je ne sais rien des autres équipes si ce n’est qu’elles ne sont pas là par hasard.

Un mot sur l’éventuelle application du schéma tactique en vigueur Outre-Quiévrain ?

Je préfère ne pas tirer de plans sur la comète. Non seulement le niveau est incomparablement plus relevé en France en général et en Haute-Garonne en particulier, mais trop de paramètres aléatoires entrent en ligne de compte. Momo Benamra et moi, nous ferons en sorte de nous adapter au moment.

Van Campenhout, Claudie Weibel, Hémon, sans oublier Nancy Barzin, les Belges ont vraiment la cote chez nous ?

C’est vrai, à plus forte raison ceux qui ont atteint la dimension internationale. Nous savons nous exporter, et surtout, nous sommes des compétiteurs dans l’âme. Si je devais prendre un modèle, ce serait celui de mon ami Jean-Michel Saive, pongiste mythique qui s’est qualifié pour la septième fois aux Jeux Olympiques à plus de quarante ans !

Lasbordes, question modèle, c’est aussi l’archétype du club familial ?

Complètement ! Avec un dirigeant exceptionnel à sa tête, Marcel Perez. À ce sujet, je tiens à mettre les choses au point quant aux rumeurs faisant de moi son mercenaire. Je suis venu pour relever un nouveau défi comme n’importe quel sportif impulserait un nouvel élan à une carrière, et c’est l’amitié et rien d’autre qui m’unit aussi bien à mon partenaire qu’à mes dirigeants. J’ai vraiment envie de faire plaisir à tous ceux qui s’investissent parce qu’ils croient en nous.

Recueilli par Philippe Alary

Tag(s) : #Portraits

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