Pétanque.. Samedi et dimanche, championnat de France en triplette féminines.
Elle est l'une des rares féminines à pouvoir sortir l'artillerie lourde. Quoiqu'on en dise en effet, elles ne sont pas légion à pouvoir suivre les Papon et autres Chantal Salaris aux abords de la zone fatidique des dix mètres. Mélanie Vazé nous dit tout avant le déplacement des Capvernoises appelées à suppléer ce week-end sur les bords de l'étang de Berre leurs voisines tarbaises suite à l'indisponibilité de Chantal Palisse.
Mélanie, se préparer dans le rôle de l'invité de dernière minute, est-ce difficile ?
C'est vrai, nous avons été un peu prises au dépourvu. Mais tout compétiteur se doit d'être toujours prêt à faire face aux échéances. En prenant la route, nous aurons forcément une pensée pour Chantal Palisse. Lorsque nous nous sommes inclinées en finale du championnat départemental 13-12 après avoir mené 12-8, nous étions très, très déçues. Là, le sentiment qui prédomine est celui de la motivation. Une motivation décuplée par l'envie de montrer que nous méritions d'être là également et que nous serons à la hauteur.
À la hauteur d'un événement dont vous avez une certaine expérience ?
Oui, nous avons déjà deux participations à notre actif dans un passé récent. Mais cela ne nous procure pas pour autant un quelconque avantage. Il y a dans notre poule trois équipes championnes de ligue, je vais finir par croire que les tirages au sort difficiles deviennent une fâcheuse habitude !
Avez-vous des favorites pour cette session provençale ?
Angélique Papon, Marie-Christine Virebayre et Florence Schopp sont des valeurs sûres tout comme les Lotoises championnes de France en titre. Il faut savoir que sur la longue durée d'une carrière, c'est le poids des contraintes familiales et professionnelles qui fait la différence entre les joueuses qui se maintiennent au plus haut niveau et les autres. Notre problème, dans les Hautes-Pyrénées, c'est d'engranger suffisamment d'expérience collective dans des épreuves d'envergure significative. Et le fait est qu'il faut aller sur Toulouse plus que sur Pau pour avoir une certaine idée du haut niveau. Concrètement, les joueuses des Hautes-Pyrénées ne sortent, ne s'exportent pas assez.