David Schmitt : «L'envie est là !»
Publié le 24/09/2014 à 03:49, Mis à jour le 24/09/2014 à 08:15
Les habitués, des Izards et d'ailleurs, le savent bien. Il préfère son prénom usuel, David, à Serge, celui de l'état civil qui lui va pourtant comme un gant quand on l'associe à «beau». En tout cas, David Schmitt, puisque c'est bien de lui qu'il s'agit, a été bien inspiré de croire en sa bonne étoile le week-end dernier. Titre de champion de ligue à la clé.
Ce nouveau trophée après celui conquis en avril, cela représente quoi ?
Quelque chose de joli, et qui prend même une dimension particulière avec «Bambi» (Charles, son frère, N.D.L.R.) à mes côtés. Même quand il n'est pas qualificatif, aucun titre ne se galvaude.
Vous aviez en outre un challenge à relever ?
Oui, c'est vrai, lors de la demi-finale du championnat départemental perdue face à Momo Benamra et Joël Marchandise, nous étions vraiment passés à côté du sujet, d'où une grosse déception.
Cette doublette masculine, elle a vraiment quelque chose d'expéditif ?
Effectivement, il n'y a pas souvent de place pour la demi-mesure, dans un sens comme dans l'autre. Quand ça veut rigoler, on a l'impression que rien ne peut vous arrêter. Franchement, je ne m'attendais pas à un tel succès (13-4, N.D.L.R.) en finale face à Philippe Rouquié et Stéphane Berlier.
Enchaîner par un déplacement à Tarbes en Coupe de France, c'est dur ?
Non, sans plus. L'envie est là, vous savez, je conçois la pétanque comme un moment de détente, de plaisir. Il n'y a pas cette saturation de fin de saison qu'éprouvent ceux qui font tous les concours. Ma famille et mon travail sont largement prioritaires, je joue assez peu finalement. Nous irons à Tarbes vendredi et même à Fenouillet le lendemain, pour le National de Jeu provençal.
Vous avez tenu à exprimer un sentiment de gratitude, à Saint-Affrique ?
Oui, car la considération dont fait preuve le comité nous touche énormément. La présence de Frédéric Debezy a été très appréciable.
À l'image de votre attitude, très appréciée ?
J'essaye d'être sociable, c'est tout ! Sur le terrain, je sais qu'il y a meilleur que moi, mais je m'applique, sans me mettre la moindre pression. Techniquement parlant, plus j'alterne le tir et le point, et mieux je me sens.
Recueilli par Philippe Alary