Publié le 20/08/2014 à 07:55
Haute-Garonne - A la une. Championnat de France. Ce week-end à Soustons
Sept triplettes représentent, via la ligue Midi-Pyrénées, le comité départemental cher au président Le Bot ce week-end du côté de Soustons à l'occasion du championnat de France consacré aux jeunes.
1979. Et oui, trente-cinq ans déjà nous séparent de la dernière conquête haut-garonnaise dans la catégorie phare,à savoir, celle des juniors. Autant dire que les ambassadeurs de Saint-Alban coachés par Alain Azéma et Jean-Pierre Roumat emportent dans leurs valises bien des espoirs comme l'explique Jacques Bouas : «Nous pouvons raisonnablement tabler sur la présence de deux équipes le dimanche matin au moment de la reprise».
Deux équipes, dont l'une appelée à représenter la catégorie minime. Vu les excellents résultats obtenus en effet à Tarbes lors de la session régionale du week-end de l'Ascension, quatre formations parmi les plus jeunes seront sur la grille de départ.
Du côté des cadets, le pronostic semble un peu moins favorable mais Teddy Combres, Ludovic Braun et Hugo Rameil , à la différence de leurs proches voisins ,auront l'avantage de partir sans la moindre pression sur leurs épaules.
Car ce concept , plus encore que chez les adultes auprès desquels la cour des grands n'a pas le même impact psychologique, est à prendre en compte à en croire que le susnommé manager général d'une subdivision jugée prioritaire par l'encadrement lato sensu : «On le constate notamment lors du début de la phase éliminatoire. A plusieurs reprises, des équipes qui avaient nettement dominé le premier acte ont été éliminées en 1/16 èmes de finale».
L'explication semble relativement simple. Le fait que le premier acte rassemble six adversaires ne signifie pas qu'une équipe victorieuse à quatre reprises puisse faire l'impasse sur la cinquième échéance de façon «en à garder sous la semelle» : «Le cas d'égalité peut êre fatal» confirme Jacques Bouas.
La poule de la mort, comme chez les séniors
De toute façon, les champions ne pourront se livrer au moindre calcul : «Notre poule, c'est la poule de la mort,avec trois des six plus grosses cylindrées!» s'exclame Thibaut Lucchetta qui, comme tous ses homologues, prépare le déplacement dans les Landes avec la plus grande minutie.
A notre fine fleur maintenant de démontrer qu'aux âmes bien nées la valeur n'attend point le nombre des années...
Philippe Alary