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Publié le 26/06/2013 à 03:46, Mis à jour le 26/06/2013 à 08:36

sur le gril.

Micro ou boules, une fluidité identique./Photo DDM, Didier Pouydebat

Micro ou boules, une fluidité identique./Photo DDM, Didier Pouydebat

Si, comme à Sassenage, la canicule doit régner en maîtresse absolue du côté de Béziers ce week-end, alors la fameuse «double casquette» (joueur et consultant) sera des plus utiles à Christian Lapeyre.

Suivons notre guide préféré jusqu’au Stade la Méditerranée…

Cette épreuve en triplette, sans faire injure aux autres, elle a quelque chose de magique en plus ?

Oui, et ce n’est pas pour rien qu’on la considère comme l’épreuve-reine de la discipline. Déjà, il faut commencer par s’équiper en amont, c’est-à-dire trouver le bon équilibre. Ensuite, il faut savoir que la spécificité propre à chaque poste augmente bien souvent, pour ne pas dire toujours, le rendement. Enfin, le turnover entre milieu et tireur a un impact particulier sur le public.

Est-ce que le jeu a évolué ?

Oui, dans la mesure où le pointeur est susceptible de se trouver de plus en plus concerné par le tir. Mais, quand même, le point conditionne le départ de la même. Rien de tel qu’un jeu lent et précis pour déstabiliser, voire épuiser le tireur adverse.

Un schéma tactique à la Christian Fazzino ?

Complètement ! Ce nouveau titre, à 57 ans et sous une forte chaleur, cela laisse rêveur ! C’est un modèle, un exemple, une sorte de Jonny Wilkinson de la pétanque quand il se présente sur le pas de tir en affichant toute la détermination du compétiteur. Chaque sport a ses icônes, Christian en est une, et son hygiène de vie montre que l’on peut bien vieillir à la pétanque.

Justement, cette année, notre contingent est du genre expérimenté ?

Oui, et il faut miser sur cette expérience, celle des Ferrand, des Barbero, des Baldacchino. Et même s’ils sont plus jeunes, Philippe Rouquié et Cédric Salvini ont des acquis qui en imposent !

Il y pourtant ce maudit «Cap horn» appelée «dernière du soir» par les aficionados ?

Vous savez, le huitième de finale correspond à un écueil redoutable pour tout le monde. Soyons patients, et inspirons -nous du parcours des sœurs Bandiera et de Da Cunha à Caen ou de celui de Delom et Benoni à Sassenage. Après, c’est sûr, il manque une grande compétition aux allures de répétition générale même si Lécussan est un tremplin intéressant. Un qualificatif, c’est relevé, certes, mais cela n’a pas la signification d’un championnat de France comme je l’ai dit à Michel Le Bot.

Un mot sur le contexte biterrois ?

C’est simple, prenez des terrains sélectifs entourés d’un public à la fois bouillant et connaisseur, et vous verrez des joueurs dans l’obligation d’élever leur niveau de jeu ! Ce dit, on ne maîtrise pas tout. Je pense que la porte est ouverte en grand !

Recueilli par Philippe Alary

Tag(s) : #Championnats de Ligue et France

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