Michel Lalanne : «Tout est calé !»
Publié le 08/10/2014 à 03:50
CNC, CRC, CDC, CZC… Pas facile, et pas que pour un profane, de s'y retrouver parmi tous ces sigles auxquels l'encadrement attache pourtant une importance fondamentale.
Autant faire appel à un expert en la matière pour suivre la (les) bonne(s) piste(s). Nous avons nommé Michel Lalanne, membre du secteur de Muret, expert ès-graphique et, plus encore, responsable du comité de pilotage du championnat des clubs et du championnat de zone des clubs.
Le staff au sens large a l'air satisfait du bon déroulement du projet sportif ?
Oui, depuis leur mise en œuvre qui remonte au premier mandat de Michel le Bot, ces compétitions ont vraiment trouvé leur rythme de croisière. Je rappelle qu'elles constituent un axe majeur du développement de la politique sportive à tous les niveaux, ligues mais aussi fédération.
Quelle en est la finalité ?
Il s'agit de faire du club et non plus du joueur en tant qu'individualité la vitrine principale. Ce qui n'exclut pas la présence de têtes d'affiches. Je fais partie de ceux qui pensent que la Coupe de France est nettement plus génératrice de discordes.
À condition que tout le monde joue le jeu ?
Ce qui est le cas et nous réjouit au plus haut point. La grande majorité des clubs adhère même si tous les secteurs ne sont pas forcément logés à la même enseigne. En tout cas, on voit de belles parties et une affiche dans le cadre du championnat régional des clubs vaut largement celles auxquelles on assiste lors d'un National. On s'aperçoit que, du championnat national où Le Raphaël -Parc et Saint-Alban nous représentent au championnat des clubs, la pyramide est complète. Je précise bien évidemment que les féminines ne sont pas en reste. J'étais présent à Frouzins, je peux vous assurer que l'image de «la grosse armada» prenait tout son sens. Le championnat des clubs, c'est quarante équipes masculines mais également douze équipes féminines, toutes divisions confondues.
Le calendrier donne-t-il autant de fil à retordre aux pétanqueurs qu'aux rugbymen ?
Disons que pour éviter tout hiatus, il faut jouer sur la complémentarité. Certaines épreuves se déroulent sur une journée, d'autres sur un week-end. Au jour d'aujourd'hui, on peut dire que tout est calé.