Les pétanqueurs, comme d’autres amateurs de jeux et sports de plein air, attendent avec impatience la fin de ce troisième confinement et du couvre-feu.
Michel Le Bot, le nouveau président de la Fédération de pétanque, a au cours d’une interview donnée aux médias rassuré les pétanqueurs sur le futur calendrier : "On est confrontés à des décisions gouvernementales concernant la pandémie. La Fédération désire ardemment que les championnats de France se mettent en place pendant la période estivale. Qui dit championnat dit phases qualificatives. Le gouvernement prévoit une reprise des sports en plein air à partir du 14 mai avec des phases successives de 3 à 4 semaines avant d’arriver vers l’été et une pratique beaucoup plus large. Cela va permettre de proposer un calendrier afin que l’on puisse associer l’organisation des manifestations et toute la partie économique (restauration, buvette..). Priorité sera donnée aux championnats triplettes toutes catégories et aux doublettes mixtes."
Quid de de la licence ?
Le président rappelle que s’il est interdit de pratiquer la pétanque en compétition, on peut toutefois continuer à jouer de façon amicale en se regroupant à 6 joueurs à l’extérieur.
Un autre sujet qui préoccupe les pétanqueurs et les dirigeants de club est la nécessité de continuer à prendre la licence, alors qu’en 2020 ils ont peu joué et en 2021 pas du tout. Ils auraient souhaité un geste sur le tarif de la licence ou sur son remboursement. "Je comprends la frustration, l’agacement des personnes qui ont pris leurs licences", répond Michel le Bot. "Je comprends l’attentisme de ceux qui se disent, prendre ma licence pourquoi faire si je n’ai pas la garantie d’avoir une activité ?" Mais la licence sert aussi à faire vivre son club, son département, sa région et permettre à la Fédération d’organiser un minimum d’activités.
Dans le coût de la licence, il y a une part des clubs, départementale, régionale et fédérale. Le remboursement de la licence s’adresserait à l’ensemble des strates qui perçoivent un cout sur la licence. Imaginez la catastrophe économique que ce serait pour chacun de ces dispositifs. A ce jour , ce n’est pas une hypothèse que j’envisage car nous aurons des championnats de France cet été et donc les joueurs pourront jouer. Par contre si à la fin de l’année il s’avérait que nous n’ayons pas eu de championnats, de compétitions suffisantes, nous verrons avec le comité directeur, les régions, les départements comment nous nous y prendrions. Ce serait pour le moins une catastrophe économique annoncée pour la Fédération."
D’autres sujets abordés au cours de l’interview feront l’objet d’un prochain article.