Il n’y a eu ni surprise, ni miracle (du point de vue lasbordais s’entend), samedi dernier, du côté de Saint-Orens, où le favori a aisément dicté sa loi. Certes, Philippe Rouquié, une fois n’est pas coutume et du fait d’un gros retard à l’allumage, a mordu la poussière (13-6 en faveur de Marco Perez) mais la partie restante du plan de match n’a pu être dépliée par les protégés de Michel Perez. D’aucuns attendaient en effet sa sœur Marlène et Cédric Delahaye un peu plus à leur avantage, et pourtant, il n’en fut rien. Martine Peraro remporta la mise féminine aussi facilement que Mickaël Bonnaud, adversaire du papa du dernier lauréat en date de La Marseillaise : 13-3.
Dans ces conditions, le prolongement du sursis passait impérativement par le gain de deux des trois doublettes. Et là, "rebelote" si l’on ose s’exprimer ainsi, le mixte salvetain composé de Philippe et Nadia Rouquié, comme à Saint-Girons quinze ans plus tôt dans le cadre de ce qui était alors le championnat de la Ligue Midi-Pyrénées, ayant les cartes bien en mains.
Et si Cédric Delahaye et Steven Mouchon avaient pris l’ascendant sur Stéphane Berlier et Cédric Van der Heyden (13-3), "Momo" Benamra et Eric Lourmande (le fils de Roland) échouèrent, eux, au profit de Christian Lapeyre et de Mickaël Bonnaud. Sans que la délégation venue des bords du Noncesse n’en prenne le moins du monde ombrage : "Bien au contraire ! Je leur souhaite tout ce qu’il y a de meilleur pour la suite", expliquait avec un fair-play qui l’honore son directeur sportif.
Rendez-vous le 15 février (pour commencer) à Illzach, les forces en présence au sein de ce que l’on appelle parfois "le chapeau à quatre" étant susceptibles de faire l’objet d’un bon coup de projecteur.