Si le mythique club de Trépalou couronné en 1972 du côté de Bordeaux dans le sillage de Jean-Claude Catusse s'apprête à renaître de ses cendres, les grandes heures de la pétanque du Bassin decazevillois lato sensu semblent toutefois loin derrière nous. De même, Tony Bernardo, de loin le plus célèbre des sociétaires du club du Gua (un quartier d'Aubin dont le nom se prononce comme «gars») n'est pas prévu dans l'équipe aveyronnaise attendue ce samedi 2 novembre sur les bords de l'Aussonnelle.
Pour autant, Alain Mathieu (dont le fils, Nicolas, est le vice-président du club piloté par Jean-Luc Gracia) se méfie d'un hôte présent à ce stade de la compétition suite aux succès remportés face aux proches voisins, qui de Sébazac, qui de Rieupeyroux. «Si cette rencontre avait lieu à l'extérieur, on parlerait de départ dans l'inconnu», explique l'ancien coresponsable du secteur de Pibrac.
Lionel Zorzi, l'atout expérience
Reste que les protégés de Philippe Rouquié, tombeurs de Soupetard, de Saint-Alban et de Montbartier, ont quand même les faveurs du pronostic. Leur accession en CDC la saison prochaine atteste d'une dynamique positive, sachant que la formation alignée à l'occasion de cette échéance est composée exclusivement de joueurs de renom. Un peu à l'image de Lionel Zorzi, l'expérimenté colistier de Lapeyre et de Medico cette année en catégorie «vétérans». Le dernier nommé est sur le départ, mais les anciens Fousserétois seront bien là, eux, aux côtés de Berlier, Bonnaud, Poinsignon, Van der Heyden, sachant que Couderc, qui n'est évidemment pas le premier venu, est pressenti en tant que suppléant. Même topo chez les féminines où Nadia Rouquié et Martine Peraro (ex Labarthe-Rivière) présentent autrement plus de garanties que leurs modestes homologues du «Bassin», pour reprendre l'expression chère aux autochtones de la vallée du Lot.
On précisera que les Salvetains, nonobstant les aléas de la météo automnale, tiennent absolument à évoluer à domicile, le transfert de la rencontre arbitrée par Damien Fournes sur un terrain de repli n'étant absolument pas à l'ordre du jour. En tout cas, trois semaines avant l'assemblée générale, une qualification pour le troisième tour serait du plus bel effet.