Un nouvau départ. Non loin du circuit de Magny-Cours, l'image semble pertinente. Les jeunes protégés de Frédéric Debezi, Alain Azéma et Jennifer Rouges sont à l'aube d'une carrière qu'on leur souhaite prolifique à l'envi. Parmi lesquels les Fonsorbais (Léo Cadilhac, Dorian Bergès, Kaylie Victoor-Demeter) et le binôme castelginestois cher à Etienne Antraygues et Thierry Lindan : Gasc, Jarrassier et Kenan Victoor-Demeter d'un côté, Gross, Philipot, et Cyril Cadilhac de l'autre. Samedi, en fin d'après-midi, on en saura déjà un peu plus car, nonobstant un cas d'égalité parfaite à trois pour le moins hypothétique, la feuille de route est rédigée de telle sorte que le résultat des confrontations entre équipes concernées serve à départager les formations en ballottage. 16 groupes de six équipes, deux qualifiés par groupe, une première confrontation à l'ombre du couperet en sortie de poule. «En junior, la compétition est très ouverte, ce qui est à double tranchant pour les Castelginestois. Qui dit prétendants en nombre élevé dit danger pouvant venir de partout» prévient Jean-Luc Lucchetta, notre consultant technique.
Dernière précision, aucun des lauréats de la dernière édition normande en date ne remet son titre en jeu. Ce à quoi le changement de catégorie d'âge n'est évidemment pas étranger, le meilleur exemple étant fourni par le trio breton composé de Le Boulc'h, de Jeangeorges, et de Landreau, les deux derniers nommés ayant été consacrés avec les cadets l'an passé. Et ce aux côtés de Bastien Hyvon. Lequel, pensant à tort qu'il ne pouvait jouer, en tant que cadet, avec les juniors, a rejoint les proches voisins du Finistère.
Enfin seuls en tête de gondole
Cela peut paraître de prime abord quelque peu anodin, mais le rendez-vous neversois correspondra à une grande première. Sans remonter en effet à la nuit des temps, ces dernières années et du fait de la nécessité de composer avec un calendrier estival surchargé, les jeunes en décousaient en même temps que les séniors engagés sur les longues distances. Compte-tenu du réajustement auquel l'aréopage – dont Laurent Rougier (notre photo Emmanuel Massip) est l'une des figures marquantes- a procédé, le jeu provençal fait désormais office de baisser de rideau. Le rendez-vous chaurien est ainsi programmé les 6, 7 et 8 septembre. Et tout porte à croire qu'il ne s'agit pas d'un coup d'épée dans l'eau car les dates des échéances prévues à l'horizon 2020 sont d'ores et déjà fixées. Les jeunes prendront la direction de Nîmes les 22 et 23 août, les Provençalistes, eux, fermant le ban du côté de Quillan quinze jours plus tard.