Les lampions de la fête (pas celle du 14 juillet, mais de Rumilly, une semaine auparavant) à peine éteints, voilà que le cœur des Cazériens balance entre deux «dream teams». Celle emmenée par Nadège Biau d'un côté, et celle dont Cindy Peyrot est le fer de lance (doux euphémisme !) de l'autre. Hé oui, les grandes «dames de Haute-Savoie» peuvent fort bien se retrouver l'une face à l'autre et à un stade plus ou moins avancé de la compétition, ce week-end, dans le haut-lieu des bords de l'Ariège cher à Fabien Pelous. Cela avait d'ailleurs été le cas au printemps dernier du côté de Baziège, la victoire du trio composé de Nadège Biau, de Coralie Bernard et de Toréa Tairo mettant en quelque sorte sur liste d'attente celui formé de la recrue phare en provenance des Canuts de Lyon, de la finaliste de la session hexagonale en doublette mixte et d'Emilie Vignères.
N'oublions pas non plus, surtout pas, la phalange finaliste de ladite édition départementale : Sandra Gabani, Nathalie Pitot et Morgane Perez. Une «sympathique» mise en route attend les Launaguettoises en poule 25. Vanessa Hurel est l'une des figures de proue d'une pétanque normande en gros progrès sur son flanc est tandis qu'Adline Laurent voudra montrer que la chevauchée entreprise du côté de Rumilly (décidément !) il y a trois ans aux côtés de son époux Cyrille n'avait rien d'un exploit sans lendemain.
Dans un cas comme dans l'autre, le titre, ce fameux titre qui fuit la Haute-Garonne depuis 2011, est pour l'heure encore loin mais, avec des supporters attendus, proximité oblige, en très, très grand nombre, le pronostic est favorable à nos représentantes, sachant que Cindy Peyrot, Audrey Bandiera et Emilie Vignères se sont qualifiées, par le biais du championnat du comité régional d'Occitanie tout comme Sandrine Herlem, Karine Dernaucourt et Charlène Marcourel.
Entre mixité et parité, règlement, mode d'emploi
La présence de Monique Brançon (notre photo Philippe Monperrus) n'est pas passée inaperçue, mercredi dernier, sur une grille de départ charnaisienne quasi exclusivement masculine. Pour autant, aucune réserve technique de la part des adversaires de la triplette appelée à représenter le Loir-et-Cher. Et la galanterie n'a bien sûr rien à voir là-dedans ! Dès lors qu'il n'existe pas de compétition dédiée aux féminines dans la catégorie concernée (à savoir, les vétérans), une femme peut très bien jouer avec deux hommes. Cela aurait été le cas aussi bien trois jours plus tard avec la «Promotion» que sur les longues distances, puisqu'il n'existe pas à ce jour un championnat de jeu provençal en triplette féminine. Inversement, à Fréjus, le cas de figure d'une participation de telle ou telle triplette mixte aurait été formellement proscrit dans la mesure où l'équivalent féminin de la triplette masculine a bel et bien voix au chapitre depuis le début du siècle. Fort heureusement d'ailleurs !