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  • Vraiment pas vernis, les Naillousains./ photo DDM, Philippe Monperrus

Vraiment pas vernis, les Naillousains./ photo DDM, Philippe Monperrus

Publié le

Aux abords immédiats du départ de la huitième étape de la Grande Boucle, samedi dernier, il était moins question, au sein de certaines délégations, de maillot jaune que de lanterne rouge. Ce qui fut bien le cas de celle copilotée par Rolland Dallier et Chantal Caissaigneau, hélas, trois petites heures à peine après le jet du but de cette huitième édition consacrée à la base de la pyramide. Histoire de compléter le kaléidoscope, Michel Le Bot, qui avait présidé le jury de la compétition précédente, avoua non sans humour être le «chat noir» des représentants de son propre comité. Pas de misérabilisme pour autant, puisque c'est la Loire-Atlantique qui, avec quatre unités seulement inscrites en l'espace de deux parties (13-3, 13-1), fut la première à sentir la présence de la voiture – balai dans son dos. Néanmoins, force est de reconnaître que Seyssois et Naillousains ont été cloués sur place. Henri Llabarrena (l'ancien sociétaire de la Digue et de Frouzins), Roger Calvo et Eric Zuppel (l'oncle du pilier de Rieumes), sèchement battus lors de la confrontation inaugurale par des Costamoricains adeptes d'un jeu très offensif (13-3), ont loupé le coche lors du deuxième acte. Les Seyssois, qui menaient 11 – 3, ont subi la remontada savoyarde : 13-11.

Côté naillousain, on regrettera longtemps, très longtemps, cette «royale» (une mène de six points dans le jargon) manquée d'un rien pour cause de déplacement inopiné du «bouchon» suite à une frappe de Guillaume Cazes. Comme ses coéquipiers (Jean-Michel Rivals et son fils Grégory), le protagoniste de cette séquence s'est retrouvé au pied du mur (13-7 en faveur des champions des Bouches-du-Rhône). Et c'est là que l'on a vu les maçons (façon de parler) du Haut-Rhin, lesdits Alsaciens prolongeant le sursis (13-5) plus nettement que l'enjeu pouvait le laisser envisager. Parmi les analyses les plus intéressantes, celle d'Eric Zuppel : «Le gain de la première partie est très important, en ce sens qu'il procure un joker, qu'il évite de tout miser sur la partie des perdants, à plus forte raison pour une équipe qui a l'habitude de monter en régime progressivement».

LaDepeche.fr

Tag(s) : #Championnats de Ligue et France

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