Cela peut paraître paradoxal, mais cette session consacrée aux sexagénaires (attention, une joueuse ou un joueur qui soufflerait ses soixante bougies le 31 décembre de la présente année 2019 a tout à fait le droit d'y participer) semble beaucoup plus ouverte que ses devancières. Il suffit de constater par exemple l'absence du quatuor majeur appelé à se parer de bleu, de blanc et de rouge lors de l'échéance bulgare de la mi-septembre. Pas plus de Foyot que de Fazzino que de Rivière ou de Lagarde (Christian, le frère de Guy et de Gérard) ce matin, aux confins Bressans de la Saône-et-Loire.
Il se murmure même çà et là que certaines «pointures» délaissent délibérément cette configuration pour des raisons plus ou moins convaincantes.
Les Columérins en outsiders
Ce dont nul ne se plaindra parmi la grande majorité d'outsiders appelés à prolonger loin de leurs bases la belle aventure départementale. Jean-Claude Ourliac, Claude Pinel et «Aldo» Giacomin s'inscrivent parfaitement dans cette optique-là. Il s'agira de la toute première expérience collective du très haut niveau pour les lauréats Columérins de l'édition 2019.
Si la fenêtre du CD 31 est étroite (une seule équipe pour le représenter puisque le vaincu de la finale n'est plus convié d'office aux réjouissances comme avant), le tirage de la première phase incite plutôt à l'optimisme. Pas de champion ni de numéro deux de tel ou tel comité régional dans la poule 14 qui sera également celle des Corses de Cervione (A.Benati, S. Benati et François Cima), des Carolomacériens (Ouali, Gontarek et Jedynak) et des Orvaliens (Baratelli, Bayard et Georges).
Rappelons que la première phase en poule de quatre qualifie l'équipe qui remporte deux succès consécutifs au même titre que celle qui remporte le barrage opposant le vainqueur de la partie des perdants au perdant de la confrontation des gagnants.
Si modification il y a par rapport aux feuilles de route des années précédentes, elle concerne le fait que ledit premier acte doit impérativement se terminer avant la pause déjeuner alors que, jusqu'à cette année, le coup de sifflet de l'arbitre principal interrompait toutes les parties sur le coup de 12h30. Nonobstant la mène en cours, cela va de soi.