Comme chaque fois, c'est avec tristesse que l'on apprend la disparition d'un pétanqueur, surtout un de ces vétérans qui continuait à concourir, indifférent à l'âge . Marcel SERE est décédé à l'âge de 92 ans.
La cérémonie religieuse sera célébrée le mardi 23 avril 2019, à 15 heures, en l'église de Soueich, suivie de l'inhumation au cimetière de Soueich.
Nos amitiés boulistiques à la famille, amis et proches et à tous les amis de la Boule du Cagire.
Marcel Sere, 91 ans et toujours à l'affût d'un carreau
Marcel Sere, le tireur de la triplette de la Boule du Cagire.
Publié le , mis à jour
Il a 91 ans, le geste sûr, bon pied bon œil et il sévit toujours sur les terrains de pétanque au poste de tireur : Marcel Sere de la Boule du Cagire. Pas réfractaire aux nouvelles technologies : «On est déjà venu m'interviewer, je suis sur Facebook. Vous ne m'avez pas vu ?»
La notoriété de Marcel Sere est incontestable car il joue à la pétanque depuis l'âge de 30 ans, autant dire qu'il a côtoyé pas mal de monde : «J'ai souvent joué contre Guy Zanon de l'Ariège, c'est un grand joueur, il m'a gagné mais je l'ai gagné aussi, une fois au moins ! Au début je jouais à Estadens, ensuite on avait essayé de monter un club à Soueich, mais les jeunes n'ont pas suivi. On a gagné la coupe du Sel à Salies-du-Salat avec Thierry Périssé et Michel Encausse, on est arrivé en finale avec Périssé au National de Saint Girons et on a perdu face à Roland et Patrick Croix. On est arrivé aussi en seizièmes de finale aux trois jours de Saint Pierre à Toulouse et là aujourd'hui j'ai fait le qualificatif vétérans avec les amis d'Aspet, Jean-Claude Laylle et Yves Junqua. On a fait trois parties, il faut bien s'amuser aussi. On sait que maintenant il faut être équipé pour aller un peu loin ! le niveau a monté à la pétanque.»
Marcel, un joueur qui n'a pas le temps de s'ennuyer : «Je jardine, je bricole, et surtout il faut essayer de ne pas s'arrêter, sans quoi c'est fini ! et voilà la vie !»
Et un article de Mimile sur Papy's pétanqueurs
Marcel Sere.
Marcel Sere, c’est avant tout un vrai sportif au sourire charismatique qui engendre la joie de vivre. Avec lui la vie est belle.
Ce jeune homme de 92 ans, toujours passionné de pétanque, s’entraine tous les jours sur le boulodrome de Soueich (son village) ou d’Aspet en tant que tireur. Son adrénaline : faire des carreaux, encore des carreaux, toujours des carreaux.
Marcel en bonne compagnie.
Marcel sere, c’est un monument de la pétanque commingeoise tant par sa longévité que par son adresse légendaire.
A vingt ans il jouait dans l’équipe de football de Soueich en C.F.A, comme ailier droit. C’était le benjamin de l’équipe. L’ambiance était chaude sur le terrain de Soueich en 1946 !!!
La pétanque il la découvre à Estadens à l’âge de 29 ans en jouant l’apéro avec les copains. Ensuite il joue à Soueich et pour finir dans le grand club d’Aspet. C’est là qu’il commence à fréquenter les concours de la région.
Ses meilleurs souvenirs :
La victoire au concours « la reine du sel » à Salies-du-Salat avec Michel Encausse et Thierry Périssé.
Le national doublettes de Saint-Girons en finale avec Thierry Périssé (encore lui) Thierry, te souviens-tu de ce carreau de Marcel à 14 mètres…….
Marcel contre Daniel Déjean et Thierry Lacroux.
Remise du trophée: Daffos, Marcel et Thierry, l'on reconnait sur la gauche Thierry Lacroux et Bruno Laffont.
Une partie en doublettes à Labarthe-de-Rivière, toujours avec Thierry contre Michel Ferrand qui lui donne encore des frissons quand il en parle.
Sa profession : dessinateur pour le cadastre.
En bon commingeois, Marcel est un redoutable chasseur de bécasses, pêcheur de truite et très bob bricoleur (construction de sa maison). Pendant de nombreuses années il est membre de la chorale des « compagnons du Cagire ».
Vraiment doué le Marcel : il chante et compose des chansons souvent à l’improviste.
Anecdote pétanque : sur la route du retour à Aspet après la victoire à la « reine du sel » bien arrosée, ils ont un contrôle de la gendarmerie. Après une longue discussion, la « gendarmette » a fini par succomber au sourire du jeune Thierry, sinon direction la cellule de dégrisement.
De gauche à droite: Yves Junca, Marcel Sere, Roger Ottonelli.