Hip, hip, hip, hourra ! Oui. Tous les aficionados d'un secteur limitrophe du Gers tel que celui de Pibrac savent à quel point tout outsider Gascon qui se respecte, en l'occurrence Mauvezin, prend un malin plaisir à déjouer le cours des pronostics.
Surtout lorsqu'en tête de gondole figurent des «vieilles connaissances» pour lesquelles ni l'adversaire ni la compétition proprement dite n'ont plus le moindre secret. Hé oui, Eve Vernetti, Thierry Pigal et consorts étaient toujours en vie, dimanche dernier, après avoir frôlé le K.-O. direct puisque les Salvetains s'étaient adjugé les gains de cinq des six tête-à-tête face aux joueurs de Mauvezin. Si Christian Lapeyre et Stéphane Berlier avaient fait le métier (13-6) aux dépens de Claude Castell et Jean-Louis Samuel, en revanche, l'ancienne sociétaire de la Pétanque mervilloise et Jérémy Hanuzack d'un côté, Thierry Pigal et Rémi Daubert de l'autre, avaient prolongé le sursis. Pas pour longtemps.
Le coup de grâce
Sous le regard attentif de Marcel Rigoni (l'arbitre de cette confrontation de très bonne qualité disputée en terres léguevinoises), Jennifer Rouges et Alain Azema (les coresponsables du secteur), Jean-Luc Gracia et AlainMathieu (deux dirigeants aux petits soins), les protégés de Philippe Rouquié vont enfoncer le clou, à savoir : Laëtitia Geyer (celle-là même qui avait éliminé Audrey Bandiera), Stéphane Berlier et Mickaël Bonnaud, victorieux 13-10 de Vernetti, Hanuzack et Daubert. De quoi rendre inutile la poursuite des débats opposant Lapeyre, Poinsignon et Vaz à Pigal, Pouydebat et Castell.
Suffisant pour composter l'un des tickets gagnants pour le tour suivant. Ce qui n'a pas été le cas du proche voisin columérin, éliminé la veille par Navès.
Launaguet passe , Colomiers trépasse
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Eric Bru a fait preuve, dans ces mêmes colonnes (lire notre édition du mercredi 7 novembre), d'une clairvoyance largement supérieure à celle de Madame Soleil en personn e. En effet, les protégés Launaguettois de Fabrice Perilles et de Christophe Kieser étaient en ballottage défavorable à l'issue du deuxième acte. De ce fait, avec une seule triplette à remporter, Creissels a regroupé ses forces autour de Guilhem, Pawlowski et Combes comme l'atteste par ailleurs l'atomisation (13-0) du trio constitué d'Aurélie Bories, de son frère Thibaut et de Florian Valette. Mauvais calcul ? Nul ne le sait. Toujours est-il que Bacco, Furton et Duprat se sont hissés à la hauteur de leurs coéquipiers en l'emportant sur le fil du rasoir (13-11). Mais certainement pas par la petite porte tant leurs hôtes Sud-Aveyronnais partaient avec les faveurs du pronostic. Coup de projecteur sur Elodie Marty (notre photo Didier Pouydebat), qui, c'est le cas de le dire, a remplacé au pied levé Jérémy Sans.