Le titre de «directeur sportif» ne trouve pas vraiment grâce aux yeux de Gilles Rey qui, modestie oblige, le juge un peu trop pompeux. Cela n'a pas empêché les protégées dudit détenteur des commandes techniques et de René Gros de défiler en grande… pompe, dimanche dernier, à Castelginest. Un moment fort de la saison (parmi tant d'autres) qui méritait bien la fine analyse d'un spécialiste.
Que vous inspire le bilan de l'exercice 2018 qui touche à sa fin ?
Il est exceptionnel, et se situe même, bien au-delà de nos espérances à tel point que je me dis qu'à notre place, plus d'un président tirerait un feu d'artifice le jour de l'A.G ! Aussi bien en ce qui concerne les feminines que les hommes (1) si l'on considère par exemple le titre en tête-à-tête ramené de Bessières par Demeter ou la place de finaliste du championnat départemental en doublette masculine. Ce qu'il faut retenir, plus que l'énumération d'un palmarès, c'est la représentativité de tout un club.
Un club dont l'audience a considérablement augmentée ces deux dernières saisons, tant et si bien qu'il est en passe de devenir la vitrine sportive de Cazères ?
C'est vrai, même s'il ne faut pas s'enflammer non plus dans la mesure où le football et le rugby bénéficient d'un ancrage très profond, mais c'est vrai, sous l'impulsion de ce président hors pair qu'est René Gros, le déroulement du projet sportif s'effectue sous d'excellents auspices. Deux montées, dont l'une, avec le dossard de promu, ce n'est pas rien.
Un rendez-vous d'envergure nationale sera-t-il pris du côté de ce que les autochtones appellent «la base» ?
Ce n'est pas à l‘ordre du jour. La priorité, c'est le club et ses licenciés, au nombre d'une centaine. Il ne faut surtout pas tout ramener à notre seule ossature féminine, vous savez, même si nous sommes tous très fiers du parcours accompli à Fréjus par Audrey Bandiera et Emilie Vignères, bien sûr.
Un mot sur les mouvements au sein de l'effectif ?
Jenny Rathberger, Martine Asprogitis et Emma Picard nous quittent tout comme Joël Marchandise. En sens inverse, il y aura des arrivées mais celles-ci seront entérinées en temps voulu.
(1) Ce dimanche, à Labruguière (jet du but 8h30), se déroulera le «final four» du CRC.