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Boules - Sur le gril. D'un échelon à l'autre.

De Bourg-Saint- Bernard ou d'ailleurs, ce sont autant de licenciés qui adhèrent au projet sportif mis en place par le CD 31./ Photo DDM, D.P.
De Bourg-Saint- Bernard ou d'ailleurs, ce sont autant de licenciés qui adhèrent au projet sportif mis en place par le CD 31./ Photo DDM, D.P.

«Vous comprenez, le comité départemental est pleinement conscient du fait que ce genre d'épreuves, qui met chacun à sa place, est l'avenir de la pétanque, et ce à travers la mise en valeur de ce qui constituel'essence même d'un sport collectif : l'esprit club, tout simplement !»

Ainsi s'exprime Francis Ricard, le «Monsieur compétitions» d'un CD 31 qui peut se targuer d'avoir mis en place un maillage susceptible d'amener à gravir la pyramide afin de bénéficier d'une vue imprenable sur un paysage marqué par la présence de quelques 240 clubs : CZC ou championnat de zone des clubs (en cinq tours, dont le coup d'envoi a été donné le week-end dernier), CDC ou championnat départemental (avec défraiement des protagonistes, une exclusivité haut-garonnaise), CRC (championnat régional) et, pour finir, le CNC, d'envergure nationale comme le sigle l'indique.

Le responsable de la zone Muret-Carbonne rend un hommage appuyé à Yvon Laurens en invoquant «la continuité» entre l'actuel CZC et le championnat des divisions naguère porté sur les fonts baptismaux par le prédécesseur de Michel le Bot, avec les Quatre Vallées comme secteur pilote : «Tout joueur peut évoluer à son niveau et j'estime à ce titre que l'on a trouvé notre rythme de croisière.»

Accessions et relégations

Ainsi, à l'échelon le plus élevé, on retrouve aussi bien le Raphaël-Parc que la BJ Colomiers. Dans le sillage de ces poids lourds, Saint-Lys, Saint-Alban, Daux, Aspet et Labarthe-Rivière. Plus loin, voici Cazères, Muret Saint-Jean et Launaguet. Et pour ne pas reléguer au second plan la gent féminine, citons Tournefeuille, le TPO, His, Fenouillet, Launaguet… Des accessions et des relégations en guise de vases communicants, voilà qui correspond bien à ce qui se fait dans d'autres sports majeurs en fonction des résultats obtenus. «Dans la longue durée», précise Francis Ricard pour qui la Coupe de France relève davantage d'un événement ponctuel : «Voilà pourquoi les clubs jouent le jeu, ce dont nous sommes très satisfaits.»

Il est vrai qu'en l'espace d'une décennie, joueurs et dirigeants ont eu tout le loisir d'adhérer au projet sportif.

Tag(s) : #Haute-Garonne

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