Boules - Jeunes. Le CRC, un révélateur des plus significatif.
«Très heureux, oui, aussi bien pour ces jeunes animés d'un excellent d'état d'esprit que pour Jean-Pierre Roumat, le responsable de l'école de pétanque.» C'est peu dire si l'émotion dans ce qu'elle a de plus légitime se fait bien sentir de façon bien perceptible dans le timbre de voix d'Eric Cadilhac, en tout début de semaine. Le colistier d'Aurélie Vandersnick à la tête de l'équipe de Fonsorbes qui a brillamment composté l'un des deux tickets gagnants pour le prochain épisode bessiérain pouvait savourer la dite performance à sa juste valeur : «Nous n'avions jamais passé le cap fatidique !» Comme quoi, tout arrive, dans un sens comme dans l'autre. Ainsi, Dorian Bergès, Kaylie Victoor-Demeter et Léo Cadilhac (le petit frère de Cyril, finaliste à Soustons l'an passé en catégorie cadet), Mathéo Catalan et Enzo Quesada ont repoussé les assauts bigourdans, samedi dernier, du côté de Lécussan. S'il n'a aucun lien de parenté avec le bombardier argentin passé par Narbonne et Béziers, le dernier nommé a montré qu'il avait lui aussi l'étoffe pour briguer l'équivalent de l'investiture régionale.
Un état de fait qui atteste d'une belle «profondeur de banc» pour reprendre une formule chère aux handballeurs : «Il y a trente-cinq jeunes inscrits à l'école de pétanque de Fonsorbes», poursuit ce proche de Didier Furton qui, entre sagesse et modestie, met en avant l'effet de synergie au sein du secteur de Pibrac : «L'ambiance, ça compte énormément, et, quelque part, ce résultat valide le travail de tous les éducateurs».
Un discours à la fois sain et fédérateur qui trouvera bon écho, n'en doutons pas, auprès d'Alain Azéma, le très attachant «sorcier» propulsé sur le devant de la scène depuis la fabuleuse épopée des Sans, Vaz et autres Thomas Lucchetta, en 2008.
Samedi, Léo Cadilhac manquera à l'appel du fait d'un déplacement dans l'Allier mais ils seront quand même nombreux à croire en la bonne étoile des coalisés de l'Ouest toulousain. Rendez-vous ce samedi 6 octobre, à Bessières, pour l'épilogue régional.
Une feuille de route bien spécifique
Le fait de rassembler en un même lieu les plus jeunes et leurs aînés ne signifie pas que les feuilles respectives de route relèvent d'un simple copier-coller. Il y aura en effet deux rescapés chez les benjamins et minimes tandis que seul le lauréat de la catégorie «cadets-juniors» aura le privilège de poursuivre sa route. Autrement dit, les protégés d'Aurélie Vandersnick et d'Eric Cadilhac devront impérativement remporter la première confrontation qui débutera sur les coups de neuf heures, mais pas la deuxième.
On signalera, parmi les figures imposées, le combiné, le tête-à-tête, la doublette et la triplette, en rappelant aux moins initiés de nos lecteurs que tir de précision et tir de départage, s'ils font bon ménage, ne sont nullement synonymes l'un de l'autre. Car, comme le rappelle Alain Azéma, le match nul est du domaine du possible compte tenu