Boules - Zoom. Cazères figure en bonne place sur les tablettes des pronostiqueurs.
«Non, non, même pas un premier avril…» L'humour n'est évidemment pas en option chez Gilles Rey. C'est ainsi que le vice-président de la Pétanque Cazérienne écarte l'hypothèse d'une représentation connotée du point de vue de l'écrasante majorité féminine. Et ce dans l'optique de la Coupe de France.
Aucune misogynie, cela va sans dire, de la part d'un staff qui s'en remet au bon vieil adage selon lequel «abondance de biens ne nuit pas». Si celles qui ont marqué la saison des championnats départementaux, régionaux et nationaux d'une empreinte indélébile ont le vent en poupe, les Ratqueber, Mazas, Demeter, Doumouya, Lasalmonie et autres Ziegler (Sylvestre, en l'occurrence) ne sont pas en reste non plus. Gilles Rey ne s'emballe pas outre mesure : «Nous sommes des gens simples et respectueux de tous nos adversaires. Nous allons faire en sorte d'avancer sans que les chevilles ne se mettent à enfler.»
Les pieds sur terre, en quelque sorte. Il faut dire qu'entre «Dame Coupe», le CDC «vétérans» (on retrouvera Cazériens, Columérins, Muretains et Roquettois à Quint-Fonsegrives le jeudi 6 septembre, N.D.L.R.) mieux vaut garder une bonne vue d'ensemble.
Côté logistique en tout cas, les protégés de René Gros sont armés de pied en cap : un site en plein air, celui de la Base, un boulodrome couvert (tout le monde connaît les fameux «Capucins»), bref, tout ce qu'il faut pour faire face à n'importe quelle échéance.
«De toute façon, les déplacements ne nous effraient pas», conclut Gilles Rey, serein. Effectivement, à Rumilly en juillet 2016 ou à Fréjus deux ans plus tard, le suivi s'est effectué sans la moindre fausse note. Une logistique remarquable qui fait écho aux performances accomplies sur le terrain. De quoi attendre tranquillement la suite des événements.