Audrey Bandiera en grande forme./ Photo DDM, Didier Pouydebat
13-0. Une «rondelle», une «tôle», dans le langage fleuri des aficionados. Voilà quel fut le score de la finale de l'édition albigeoise du Fémina, dimanche dernier. Et pas question de formuler l'hypothèse de l'accident de parcours pour les vaincues (Grassotto et Ghirardo, d'Ordan-Larroque) dans la mesure où, au tour précédent, Cécilia Berthoud et Audrey Bandiera avaient aisément surmonté l'obstacle tarnais.
De là à prédire que la «dream team» cazérienne ne laissera que les miettes du festin à ses futures adversaires toutes compétitions confondues, il n'y a qu'un pas quand bien même Cécilia Berthoud, fidèle à ses bonnes habitudes, restait modeste dans l'analyse de ce «sans-faute».
On retrouvera avec grand plaisir la Royannaise passée par La Terrasse (le club toulousain dont elle fut la présidente) aux côtés d'Élodie Thomas - l'ex-Fousserétoise sera l'une des recrues à suivre de près — lors des sessions en doublette, sachant que celle(s) en mixte sera effectuée en compagnie de Gilles Rey en personne.
Un manager qui peut se targuer d'un privilège quasi unique puisque, vu la constellation d'étoiles dans les cieux surplombant l'Hourride, il lui serait possible d'aligner un noyau dur féminin de très haut niveau (Émilie Vignères, Emma Picard, Coralie Bernard, Jenny Rathberger, Audrey Bandiera…) lors d'une rencontre de Coupe de France. Banc de touche inclus !
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