Même s'ils n'ont rien pu faire face aux Dracénois tenants du titre, Paul Faurel et Rocky Ratqueber, n'en sont pas moins sortis par la grande porte dimanche dernier, à Soustons.
«A hombros». Que les amateurs de tauromachie, nombreux comme chacun sait dans les arènes de Soustons, nous pardonnent l'emprunt de l'une de leurs expressions favorites. Car oui, si Henri Lacroix et Dylan Rocher ont conservé leur couronne en les éjectant sans ménagement du «Grand Huit» (13-4), «Paulo» Faurel et Rocky Ratqueber, à défaut de pavois, ont bien mérité d'être portés en triomphe sur les épaules. Depuis dix ans déjà le CD 31 se languissait de revivre une épopée comparable à celle de «Balou» Klein et «Fred» Amarilli du côté de Saint-Louis. Dix ans de… disette ou peu s'en faut, puisque même deux pointures tels que Philippe Rouquié et Stéphane Berlier n'étaient parvenus, en 2014 comme en 2015, à tracer un sillon assez profond.
Samedi et dimanche derniers, le déluge céleste a trouvé son écho de par les palets et autres carreaux expédiés par ceux qui ont pris au passage une indiscutable revanche sur l'un de leurs vainqueurs de la précédente session normande. Hé oui, Romain Fournié, associé à Renaud Bengi (qui, justement, faisait équipe avec Puccinelli à Saint-Avold, il y a trois ans), n'a pas pu, cette fois, se mettre à l'abri : 13-8 en faveur des protégés de Jennifer Rouge.
Bien sûr, en quart de finale, ces derniers se sont fracassés sur ce... Rocher dont on se demande encore qui pourra bien le dynamiter. Déjà consacré en doublette mixte puis en triplette, le fils aîné de Bruno ajoute ainsi une nouvelle ligne à un palmarès stratosphérique. Il n'empêche, Faurel et Ratqueber ont fait mieux que Philippe Quintais et Damien Hureau, les néo-Oléronais distancés, eux, de onze longueurs en finale !
De quoi quitter la scène la tête bien haute et compenser le revers inattendu essuyé par la gent féminine. Nadège Biau et, à un degré moindre, Audrey Bandiera, ont disparu des écrans radars dès le samedi. Petite consolation toutefois, le titre est retombé dans l'escarcelle de l'une de nos «vieilles» connaissances. Nelly Peyré en l'occurrence, l'ancienne protégée de «Kiki» Gouazé sous la bannière de Saint-Martory.