«Le Festival International de pétanque». Voilà une appellation qui nous semble nettement plus en rapport avec l'ancrage d'un rendez-vous qui fait couler son lot d'encre et de salive depuis plus de deux décennies. Et si les autorités compétentes s'en tiennent au «National», la seule présence des Belges amis de longue date suffit à perpétuer une tradition faisant appel à la symbiose entre masse et élite.
On ne change pas une équipe qui gagne
Samedi, place aux triplettes féminines et masculines. Les dernières nommées devront composer avec l'élimination directe, sachant que les concours A et B ont fait l'objet de dotations tout à fait respectables.
En ce qui concerne les féminines , la formule en poule de quatre a été retenue sans surprise : moins d'équipes , donc plus de temps pour le fatidique barrage tant redouté des qualifiés qui se retrouvent sur liste d'attente et, à un degré moindre, des graphiqueurs.
Le dimanche, le Régional en doublette -avec reconduction à l'identique de la formule selon la catégorie concernée- devrait conclure un week-end que Jean-Michel Vidotto envisage avec son optimisme habituel : «Pourvu que la météo soit de notre côté!», déclare le sympathique trésorier du club copiloté par les époux Munguia.
Et c'est vrai, le système de la préinscription peut générer quelques inconvénients : «Comment demander à des gens qui ne sont pas du proche voisinage de venir récupérer des chèques au tout dernier moment en cas de très mauvais temps?»
La question, pertinente à l'envi, reste posée tant , hormis ceux qui sont habitués à évoluer dans n'importe quelles conditions, nombreux sont ceux qui rebroussent chemin dès lors que la pluie fait son apparition. En attendant, le prévisionnel se situe entre 150 et 200 formations pour ce qui est de l'épreuve phare.
Simon Cortès, l'ancien champion de France en doublette masculine licencié à Gourdon, est attendu comme tête d'affiche. Il ne devrait pas être le seul . De toute façon, avec 200 terrains tracés et une cinquantaine de bénévoles à pied d'œuvre , Fenouillet a de quoi faire face. On rappellera que ce concours est à l'heure actuelle l'unique tête de pont d'envergure significative en Haute-Garonne.