Michel Le Bot : «Au plus près des attentes des clubs et des joueurs»
La tentative infructueuse de janvier 2013 n'est plus qu'un lointain souvenir pour Michel Le Bot. Samedi dernier, du côté de Caen où se déroulait le congrès national de la FFPJP, le verdict des urnes a été cette fois favorable au président du CD 31 qui, fort de ses excellents états de service aussi bien dans sa Bretagne d'origine qu'en Haute-Garonne, intègre le comité directeur.
Quel est votre ressenti ?
Je suis très heureux de pouvoir apporter mes compétences et mon expérience. L'organigramme directionnel reste à définir, mais j'entends bien être au plus près des dirigeants et des joueurs, de leurs attentes.
Cette élection s'est jouée dans un mouchoir de poche pour ce qui concerne les Midi-Pyrénéens (1). Dans quelle ambiance s'est déroulé ce congrès ?
Elle était tendue, ce qui est toujours le cas lors d'une assemblée élective. Non pas que le milieu soit coupé entre la masse et l'élite, mais plutôt parce que des dossiers tels que l'érosion du nombre des licenciés ou le renouvellement du bénévolat restent autant de sujets sensibles sur lesquelles la nouvelle équipe va devoir se pencher. De toute façon, s'il faut retenir un enseignement et un seul, c'est que le scrutin plurinominal est insensé car davantage basé sur l'exclusion que sur la reconnaissance.
Vos nouvelles fonctions sont-elles compatibles avec la présidence du CD 31 ?
Absolument. Il est tout à fait possible de concilier la présidence d'un comité et l'action consistant à rendre les textes officiels encore plus cohérents.
Le statut olympique de la pétanque, vous y pensez ?
Bien sûr ! Le loisir n'a pas sa place lors des Jeux Olympiques, vous imaginez aisément quel gage cela représenterait en termes de crédibilité. Notre discipline franchirait u n palier supplémentaire.
(1) Michel le Bot a recueilli 930 voix, soit un peu moins qu'Alain Cantarutti (1003) qui, malgré son échec – Michel Desbois est son successeur à la tête de la Fédération - siégera au comité directeur tout comme Laurent Rougier, actuel président du CD 82. Notre quatrième représentant régional est une femme, Fabienne Viguier en l'occurrence. La secrétaire générale du comité de l'Aveyron est élue en 17e position. Les aficionados n'en ont pas terminé avec le dépouillement des bulletins puisque, début février, sera connue la tête de liste de la nouvelle commission territoriale occitane. Le nom d'Alain Valéro figure en bonne place sur les tablettes, sachant qu'Alain Garcès, bien que très apprécié dans toute la juridiction, a décidé de ne pas se représenter.