Le samedi 3 décembre, l'assemblée générale prévue du côté de la salle des Thermes s'ouvrira peut-être par un tonnerre d'acclamations. Il faudrait pour cela que les Bartains apportent, au sens figuré cette fois, la dernière pierre à l'édifice érigé dans le cadre de la phase régulière du championnat régional des clubs.
Après s'être extraits de leur poule au même titre que les Axéens qu'ils retrouveront peut-être sur la dernière marche, dimanche, à Fenouillet, les Saux, Julia, Grangé, Gimenez, Penvern, Garnes, Albert et autres Cazabat vont tenter de prendre place dans l'ascenseur. L'enjeu est important, car chez les très pragmatiques commingeois, nul n'échangerait une place à plus forte raison synonyme d'installation durable à l'échelon supérieur contre un exploit sans lendemain en Coupe de France.
En demi-finale, les Bartains seront opposés à Moissac. Un rival à ne surtout pas sous-estimer. Non seulement le club de La Moissagaise concentre désormais toutes les forces vives dans la cité riveraine du Tarn depuis l'effacement de son voisin du Pont Neuf, mais, au sein de la délégation chère à Jean-Claude Belard, on retrouvera très certainement par exemple «les héros de Béziers». Hé oui, en 2013, les frères Rougé, associés à Jean-Claude Desbeaux, avaient réussi à ramener le titre mis en jeu dans la catégorie «Promotion» à l‘ombre du stade de la Méditerranée.
Un mot, sait-on jamais, sur le dernier protagoniste de ce «final four» : Cahors.
Un toponyme indissociable d'Enrico Monteiro, l'ancien sociétaire du club toulousain de La Digue.
Rendez-vous donc à Fenouillet, sachant que seul le rescapé connaître les joies d'une promotion à l'échelon qu'Aspet vient juste de quitter à grand regret.