Comme toutes les championnes modestes, Magdalena Perret préfère avancer... masquée./Photo DDM, Zoé Gauthier.
«Une marque de confiance»
Comment vivez-vous cette titularisation en Coupe de France?
C'est une grande fierté doublée d'une belle marque de confiance de la part de celui qui fait énormément pour le club. Je vais tout faire pour justifier le choix de Serge Lourde, le président et coach de l'équipe.
Et qui a opté pour un banc exclusivement masculin?
C'est vrai, j'aurai un peu d'appréhension. Lorsqu'une seule féminine figure sur la feuille de match, le droit à l'erreur n'existe pas, faute de possibilité de remplacement.
Est-ce plus dur de se préparer pour un derby à domicile que lors d'un lointain déplacement dans l'inconnu?
En fait, je ne connais pas plus que cela nos adversaires, si ce n'est de réputation. Ce qui est sûr, c'est que l'affiche est aussi belle qu'indécise. Et vu la cote de popularité, il y aura beaucoup de monde pour nous soutenir, d'où un surcroît de pression.
Ce qui est moins le cas dans le cadre du championnat des clubs?
C'est vrai, la formule à élimination directe accentue l'impression de vivre une aventure sportive et humaine exceptionnelle. De même, le fait d'évoluer en ossature restreinte resserre davantage les liens au sein du groupe.
Quel est le scénario idéal sur le papier?
Il s'agit pour commencer de bien négocier le tête-à-tête. Qu'on le veuille ou non et même si une inversion de tendance est toujours possible par la suite, c'est cette configuration qui donne le ton et permet de prendre l'ascendant, tant sur le plan psychologique que du seul point de vue comptable.
Un mot sur le niveau féminin en Haute-Garonne?
Il est très relevé, à tel point qu'un titre départemental correspond à l'objectif certainement le plus difficile à atteindre pour ce qui me concerne.