Nul ne l'ignore, les projets de reconquête fourmillent dans les tuyaux de la Ville rose. Néanmoins, en attendant de retrouver une vitrine sportive événementielle de l'envergure du «National estival», la tête de pont toulousaine s'est dotée d'un outil «intergénérationnel» pour reprendre le thème de Jean-Claude Dubois.
Fort du principe selon lequel il n'y a pas d'âge pour apprendre et de sa longue expérience au sein de l'Éducation nationale, le président du T.P.O a en quelque sorte «ratissé large».
Ainsi, au 42 de l'avenue Frédéric-Estèbe, il est possible, le samedi entre 10 heures et midi, d'emboîter le pas aux jeunes pousses. Si la vocation de la pépinière est de permettre l'éclosion de jeunes prodiges (que l'on retrouvera, entre protocole et récompenses, le mardi 1er novembre, au même endroit), l'encadrement auquel des formateurs tels qu'Alain Azéma et Didier Furton sont venus prêter main – forte ne relègue pas non plus le loisir au second plan.
«Le principal enseignement, c'est de voir que la pétanque gagne en audience. Si l'on recense des initiés qui veulent étoffer leur bagage technique au même titre que leur connaissance du règlement, on voit aussi des néophytes séduits par cet alliage entre physique et réflexion stratégique , explique le dernier nommé. Et de rajouter : «Tous ne deviendront pas des champions mais leur envie de progresser est bien perceptible. Comme n'importe quel sport de haut niveau, la pétanque se pratique et se travaille».
Reste maintenant à ancrer la structure dans la longue durée. Pas une mince affaire. Chez les jeunes, les exemples abondent d'écoles de pétanque mises en sommeil et même hélas, tombées dans l'oubli.
Mais dans le haut lieu du quartier des Minimes, tout le monde espère qu'une création visant à ranimer la flamme n'aura rien d'un... feu de paille.