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Rathberger , Vignères et Biau en gros plan

Jenny Rathberger ./Photo DDM, Didier Pouydebat

Si l'annonce, via le talentueux Laurent Causse, de la sélection d'Henri Lacroix pour représenter la France lors de la session nîmoise du prochain championnat d'Europe en tête-à-tête, n'est évidemment pas passée inaperçue auprès du public montalbanais, c'est bien la gent féminine qui sera une nouvelle fois à l'honneur. Et ce pas plus tard que samedi, sur les coups de huit heures, à Lanester, ou se déroulera la troisième édition d'une épreuve très représentative, elle aussi, des nouvelles forces en présence sur la scène hexagonale. Et oui, le nom de Ludivine Lovet, victorieuse à Pau l'an passé aux dépens d'une Vendéenne également peu connue à ce jour, n'évoque pas grand-chose de plus que celui de Laurence Morotti, la Picarde couronnée «première Dame de France» à Saint-Avold, en juin 2014.

Une façon comme une autre de dire que nos trois représentantes n'ont rien, absolument rien, à envier aux susnomées lauréates.

Dans l'ordre chronologique de qualification, on retrouvera Nadège Biau sous cette même bannière midi-pyrénéenne que les Gourdonnais (Cortès, Lagarde et Da Cunha) ont fort bien défendue le week-end dernier. L'allusion n'est pas anodine, puisque la Fenouillétaine a composté son billet le 16 mai, lors du championnat de ligue organisé à Muret. Ce fut conjointement le cas de Jenny Rathberger et Emilie Vignères, quelques semaines plus tard. La championne départementale toulousaine et sa jeune dauphine fenouillétaine ont été plutôt bien loties en termes de tirage au sort. Attention toutefois, dans la poule de «Chouchoune», figure une certaine Jessica Maqua. Laquelle Picarde (décidément !) a participé au bombardement en règle qui a eu raison des Auvergnates alors tenantes du titre, à Bagnols-sur-Cèze, début juillet. Il est clair que si l'une de nos réprésentantes s'était retrouvée dans la poule de Charlotte Darodes et de Nelly Peyré (la numéro 20, autant dire que Nadège Biau n'est pas passée loin !), la marge de manœuvre aurait certainement été bien plus étroite.

Enfin, on rappellera que ce rendez-vous dédoublé équivaut peu ou prou au baisser de rideau et qu'en fonction de la dimension du carré d'honneur, il faudra disputer au moins deux parties après les poules pour espérer prolonger le parcours dans la dernière ligne droite. Et trois si d'aventure, le jury opte pour la formule «classique», c'est-à-dire celle faisant tout d'abord la part belle aux huitièmes de finale en doublette.

Ph.A

Tag(s) : #Championnats de Ligue et France

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