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On ne compte plus ni les lauriers ni les admirateurs de Céline Bandiera, une nouvelle fois consacrée sur le pavois./Photo DDM, Zoé Gauthier

On ne compte plus ni les lauriers ni les admirateurs de Céline Bandiera, une nouvelle fois consacrée sur le pavois./Photo DDM, Zoé Gauthier

«Pas obnubilée par les titres»

Boules - À la une.

2006, 2009, 2010, 2012, 2013… Nicole Richard et sa fille Anne, Dominique Jacovella, Anaïs Lapoutge, Karine Zenatti, sans oublier (comment serait -ce possible ?) ni Audrey, la petite sœur, ni Valérie Déon, ni Coralie Bernard. Les années défilent, les noms et les lieux de mémoire aussi, les titres s'accumulent.

Pas plus tard que dimanche dernier, avec Fenouillet, dans ce Lauragais qu'elle connaît si bien, Céline Bandiera, reine inamovible et souveraine, s'est emparée d'une nouvelle couronne. Retour sur un exploit majuscule avec l'associée de Karine Zenatti et Emilie Vignères.

Que vous inspire ce nouveau titre, en termes comptables notamment ?

Je ne suis pas obnubilée par leur nombre. Je pense même qu'un parcours en championnat de France a plus de portée, de valeur. On a déjà vu des vice-championnes départementales aller plus loin dans la compétition que les gagnantes.

Justement, la présence des Tournefeuillaises sur la dernière marche revéloise n'était-elle pas une surprise ?

Non, dans la mesure où, dès le barrage remporté aux dépens de Buffebiau, cette équipe a très bien joué. Il y a des liens de complicité étroits entre Christiane Loubière et sa fille Elsa, cela compte énormément. Parfois, quand le niveau est très relevé comme c'est le cas dans notre département, ce paramètre suffit à faire la différence.

Aviez-vous ciblé cet objectif ?

Clairement, oui. Il en sera de même à Bagnols-sur-Cèze, lors du championnat de France. Chaque étape doit suivre une progression bien marquée. D'abord sortir de poule, ensuite prendre chaque partie l'une après l'autre.

Remporter autant de titres, avec autant de coéquipières différentes, et pas forcément au même poste, c'est tout de même assez exceptionnel, surtout si l'on considère que vous évoluez au sein d'une équipe totalement renouvelée par rapport à 2015 ?

Karine Zenatti était déjà ma partenaire à Saint-Alban, et puis, avec Emilie, on apprend à se connaître assez rapidement. Nous sommes toutes trois des compétitrices, c'est bien utile quand il s'agit de se forger des automatismes. Karine a eu un appoint exceptionnel, Emilie a très bien suivi au tir.

L'image de la «plaque tournante» colle parfaitement au poste de milieu que vous occupez ?

C'est vrai que l'on tourne plus facilement en triplette et que l'on se lance davantage au tir en doublette. Deux joueuses avec trois boules ou l'inverse, ce n'est pas la même chose, le schéma de jeu est plus complexe.

Cette configuration ne vous a pas vraiment réussi jusqu'à maintenant ?

À Pau, en 2012, nous étions quand même parvenues en 1/4 de finale. Et à Bagnols, il y aura la place pour faire encore mieux, j'en suis sûre et certaine !

Recueilli par Philippe Alary

Tag(s) : #Portraits, #Championnats de Ligue et France

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