Alain Pelegrin: les portraits de Mimile

Né en 1963

Place : Pointeur.

Boules : 75/700.

Clubs : Sorgues(84), Le Pontet(84), Caumont-Sur-Durance(83), Carpentras(84), Bornes Les Mimosas(83), Saint-Martory(31).

Palmarès :

8 qualifications au championnat de France. Perdu 1 fois en 8^ème de finale.

5 qualifications au championnat de France de provençal.  Perdu 2 fois en 8^ème de finale.

Grandes compétitions :

Bagnols Sur Cèze, Saint Paul Les trois Châteaux, Narbonne, Montélimar, Clermont-Ferrand,

1998 finalistes de la Marseillaise : Christophe Roux, Michel Fare contre Jean-Pierre Albentosa, Gilles Gayraud, Patrick Vilfroy.

La première fois que j’ai vu Alain Pelegrin c’était au national de Labarthe de Rivière, il jouait avec Roger Cargoles et Alain Peloux, connaissant ces deux derniers de réputation j’ai voulu voir quel était le troisième qui  leur menait le bouchon. Peut-être par atavisme j’adore regarder et analyser les pointeurs. Sa position dans le rond est classique, bien fléchi, souple, détendu, son bras et son poignet ne trompent pas il a la pince des gauchers, la boule chez lui reste enroulée jusqu'à la jetée, bien droite, en fin de course il n’ouvre pas la main, la boule est  pour ainsi dire brossée, ce qui lui permet d’arriver au sol sans aucun effet, bien droite, on dénote à ce geste la signature des grands pointeurs. En l’observant de plus près, Alain comme tous les grands pointeurs privilégie les demis données, mais quand il besoin d’envoyer sa pince de gaucher est d’une efficacité remarquable, conseil aux adversaires qui le rencontre ne faites pas la faute de lui laisser une boule à tirer, cet homme est dangereux.

Alain à signé dans mon village à Saint-Martory, je pense que l’amabilité et la faconde du maître des lieux le célèbre « KIKI » y est pour quelque chose. En même temps il apporte dans notre cité la joie de vivre et l’entrain des Provençaux. J’ai la chance de pouvoir m’entrainer avec lui et c’est un vrai plaisir, en plus toujours un bon mot, un commentaire, sur le ton de la galéjade avec en prime l’accent de par en bas.

La partie de boules finie, parler avec lui est des plus agréables et même quand il parle de pêche au sandre il le fait toujours avec discrétion et humilité.

Toute sa vie il a d’abord privilégié ses amis et il ne joue que si le courant passe avec ses partenaires.

Quand on lui demande son joueur préféré le nom  de Roger Cargoles  lui vient aussitôt aux lèvres et il considère d’ailleurs ce garçon comme son frère.