«Bon pied, bon œil». Un adage qui, en dépit d'une inéluctable opération de la cataracte, garde toute son acuité avec Gérard Pariset.A 73 ans, l'ancien international marocain, véritable métronome du point, continue de briller de mille feux pour le plus grand bonheur des Columérins. Le voici par exemple qualifié ,en compagnie de José Alvarez et Michel Ferrand, pour le prochain championnat de ligue, début mai, à Lalanne-Arqué. Respect!
Que vous inspire la performance accomplie à Bretx par cette équipe en partie remaniée?
On se cherche encore un peu comme l'atteste la mise en route un peu laborieuse, jeudi dernier. Mais pour le reste, nous espérons tous vivre de belles choses. José est un ami de longue date, on se connaît bien, les affinités, ça aide. En tout cas, cette qualification nous procure un joker supplémentaire.
Il en faut pour faire face aux nouveaux défis d'une catégorie en pleine évolution?
C'est vrai, avant, dans l'esprit des gens, le vétéran était celui qui se situait entre la pré-retraite et la fin de carrière. Aujourd'hui, la transition se fait naturellement, sans heurts ni cassure. Les Fazzino, Autebon arrivent et ont encore de bons jours devant eux!
Comme vous, à en juger par la constance que vous affichez dans la longévité ?
Disons que je ne joue presque plus en catégorie sénior car l'ambiance ne me convient plus vraiment. Ceci dit, oui, comme tout compétiteur, j'espère ramener le titre de Lalanne-Arqué . Si tel est le cas, nous n'aurons pas besoin de nous présenter pour le championnat départemental pour lequel nous sommes également qualifiés via le secteur.
Quelles sont les évolutions les plus marquantes ?
Je dirai en tout premier lieu la nature des terrains. Avant, comme n'importe quel ancien vous le confirmera, certains terrains ne ressemblaient à rien, d'où l'importance de la donnée! Aujourd'hui , ils sont tracés, entretenus. Et puis, je pense qu'un pointeur, autrefois confiné dans un rôle bien précis, doit être capable de tirer davantage.
Quel est votre plus beau souvenir?
Le titre de champion du Maroc en tête-à-tête, il y a bien longtemps (rires...). A cette époque et dans cette configuration, il fallait vraiment rivaliser au tir! Sinon, la demi-finale du championnat du monde face à la Suisse à Casablanca en 1973 restera à jamais gravée dans ma mémoire.