Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles.
Il ne faut pas se moquer des gens.
"Origine
Qu'appelle-t-on les enfants du bon dieu ? Certaines personnes croient qu'il s'agit des anges !
Si c'était le cas, un chasseur de canards ayant oublié ses lunettes pourrait se méprendre et, un soir d'hiver, lors d'un passage à basse altitude d'un nuage d'anges migrateurs au-dessus de la toundra amazonienne, pourrait par hasard en mettre un au tapis.
Notez que cette bavure pourrait grandement lui faciliter une de ces très nombreuses recettes de cuisine où, après avoir mis ensemble plusieurs ingrédients dans un récipient, on met l'ange.
Bon, trêve de jeux de mots douteux et indignes de moi (quoique...), revenons à nos canards.
Les enfants du bon dieu, ce ne sont certainement pas des anges, puisque ce sont les hommes. C'est-à-dire vous, moi, ma soeur qui est aussi mon masseur, le policier qui vient de me coller une prune pour stationnement illégal et que je hais, le voisin du dessus qui écoute du rap à longueur de journée sans savoir que le bouton du volume peut aussi se tourner vers la gauche, ou ma très charmante voisine qui ne vit malheureusement pas seule.
Dans l'expression, les enfants du bon dieu, ce sont les hommes 'dignes de ce nom', donc intelligents, honnêtes et respectueux de leur prochain, qui sont opposés à des volatiles, supposés être de fieffés imbéciles.
Son origine exacte étant inconnue, le choix du canard sauvage au lieu du piaf, du macareux moine () ou de l'albatros à sourcils noirs () reste inexpliqué.
Mais si son histoire n'est pas connue, cette expression a tout de même été utilisée par des personnes relativement célèbres comme Antoine Blondin (), Michel Audiard () ou le Général de Gaulle.
Compléments
Pendant les périodes électorales, cette expression est brutalement oubliée par nos hommes politiques de tous bords qui n'arrêtent pas de nous prendre pour des imbéciles."
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Corollaire....!
"Rendre à César ce qui est à César"
Origine |
Selon l'Evangile, les Pharisiens auraient "innocemment" demandé à Jésus s'ils devaient obligatoirement payer l'impôt à l'empereur. Jésus leur demanda de lui montrer un denier. Celui-ci ayant été fait gravé par César, le Christ déclara : "il faut rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu." Etonnés de cette réponse, les Pharisiens ne cherchèrent plus à le flatter et s'en allèrent comme ils étaient venus. Depuis, l'expression s'est raccourcie à "il faut rendre à César ce qui est à César", et signifie qu'il faut attribuer la responsabilité d'un acte à celui dont on sait qu'il l'a commis.