Tout près, mais à côté. Comme une pénalité, pour faire plaisir aux amateurs de rugby, qui heurterait la barre transversale avant de rebondir du mauvais côté. Mais commençons par le commencement. A la pétanque comme ailleurs, le nom ne fait pas tout. Sous le regard de sa future recrue Christian Lagarde mais sans ses «pointures» féminines ni Gasparini – annoncé sur le départ, l'ancien coéquipier de Kevin Philipson dans la Somme n'avait pas été retenu dans le groupe –, Gourdon, tout d'abord tenu en échec (3 tête-à-tête de chaque côté) pouvait se faire du mouron.
Mais il y eut, inversement, ce temps fort lors du deuxième acte où le «bourdon» changea de pavillon. Aline Somera et Philippe Latour surclassés, Jérôme Caumon et Philippe Ziegler devancés (13-11), «Jo» Baldacchino et Albert Bauer dépités, Saint-Orens, alors mené 15-6, se devait de faire coup double (dix points) lors de la session en triplette.
Du rire aux larmes
«On ne se berçait pas trop d'illusions et puis.» Hé oui, au même titre que n'importe quel spectateur présent, Serge Mexès, le président saint-orennais, y a cru. Tandis que Latour, Hoz et Caumon balayaient en l'espace de quelques mènes seulement leurs rivaux lotois (13-4), le mixte composé d'Aline Somera, Albert Bauer et Philippe Ziegler en faisait voir de toutes les couleurs (8-4) à son homologue emmenée par Alexandra Bornes. Il fallut un Cortès et un Da Cunha parfaitement à la hauteur, eux, de leur flatteuse réputation pour retourner la situation.
Pas de quoi empêcher les vaincus de sortir du boulodrome la tête bien haute et de prendre rendez-vous pour la prochaine édition.